Le Camerounais Williams Narrace (2,03m, 24 ans) explique sur le site du Mans Sarthe Basket comment il a atterri au centre de formation du SLUC Nancy.
« Au départ, j’ai suivi ma mère quand elle est venue en France à Bordeaux, où elle est toujours avec le reste de ma famille. J’ai commencé à jouer dans un petit club de quartier : l’Union Saint-Jean. Là-bas, par l’intermédiaire d’amis j’ai rencontré un joueur qui jouait à l’époque à Boulazac : Seidou N’Joya. Je lui ai demandé s’il pouvait m’aider, me dire s’il avait des contacts pour voir où le basket pouvait me mener. Au départ, il m’a mis en contact avec l’entraîneur des cadets de Boulazac, où ça s’est bien passé et ça lui a permis de me voir sur le terrain. À l’époque, Boulazac était en Pro B avec un centre de formation pas très reconnu. Comme Seidou était passé par le centre de formation de Nancy, et qu’il a vu que j’avais du potentiel, il m’a mis en contact avec Pierre Verdière, le directeur du centre de formation du SLUC, qui était alors en Pro A. Je suis allé là-bas passer des tests qui se sont bien passés aussi, et c’était parti pour intégrer le centre de formation. »
Williams Narrace est un energizer et il profite de l’interview pour complimenter son équipier Terry Tarpey, qui lui ressemble sur ce point :
« Terry est incroyable. C’est sans doute l’un des joueurs qui me surprend le plus. Je n’ai jamais vu un mec aussi énergique… il fait tellement de choses sur un terrain ! Des choses qui ne se voient pas dans les stats. Celui qui regarde juste la feuille ne va pas voir ce qu’il apporte, mais c’est le genre de joueur avec qui tu as envie de jouer tous les jours. Il est tellement actif… je ne peux que m’inspirer d’un tel coéquipier. Il est vraiment impressionnant. C’est réconfortant de jouer avec Terry. Tu sais que celui qui est en face n’aura jamais rien de facile avec lui… et ses aides en défense aussi… en plus, même s’il ne touche pas le ballon en attaque, il ne va pas se plaindre, jamais ! Il est toujours de bonne humeur, toujours tranquille. Dès qu’il rentre sur le terrain il devient ce monstre d’énergie : il est partout ! »
Photo: MSB