Yanis Morin (SIG Strasbourg): « C’est à nous de montrer au maximum de fans que le basket est un beau sport »

Au tour du néo Alsacien Yannis Morin (2,08m, 27 ans) devenu All-Star avec Châlons-Reims de s’approcher des micros et de commenter l’actualité:

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Que pensez-vous de votre nouveau club ?

Strasbourg est réputé pour être dans le haut du tableau et faire des playoffs très souvent. Et pour ça on va tout faire pour jouer le jeu et gagner un titre !

Avez-vous été sensible à l’état d’esprit sur lequel le coach et le directeur sportif ont beaucoup insisté, pour que vous rejoignez la SIG ?

Oui, déjà le coach, la première chose qu’il m’a dit c’est qu’il veut « une équipe de jeunes qui courent » donc on s’est vraiment trouvé car même dans ma philosophie de jeu, je suis comme ça dans l’intensité. C’est ce que je recherche et c’est donc un style de basket qui va être favorable au mien.

Comment ça se passe au quotidien par rapport à la nouvelle donne ? C’est-à-dire, gestes barrières, précautions sanitaires, etc. C’est agaçant ou on contraire on y arrive ?

Déjà quand on est arrivé, ça change par rapport aux années précédentes, mais maintenant semaines après semaine ça devient une routine. Les contrôles tout le temps, aller à la salle en portant le masque, je pense que c’est à nous, joueurs professionnels, de s’adapter par rapport à ce qui se passe dans le monde. On fait avec, ce n’est pas une excuse.

Personnellement, avez-vous adapté votre comportement ?

Naturellement on essaye tous d’éviter les endroits de regroupements de personnes même si on ne peut pas tout contrôler. C’est à nous de prendre des mesures de sécurité même si on reste quand même anxieux jusqu’à la veille du match car on peut nous dire qu’il est annulé. La priorité pour tous est de jouer ce championnat. On doit être mature et prendre soin de nous.

Vous avez des infos par rapport aux protocoles sanitaires en ce qui concerne les matchs ?

De ce que j’ai entendu, je ne sais pas si c’est encore officiel mais je crois que c’est à partir de deux joueurs que les matchs sont annulés, donc reportés. On espère tous que ça n’arrivera pas.

Comment vivez-vous votre progression ?

Déjà tout ça c’est grâce à Reims, j’ai eu une chance. Une opportunité dans un roster avec beaucoup de temps de jeu. J’ai aussi eu de très bons coéquipiers qui m’ont aidé à me mettre en valeur, ça m’a permis de gagner de la confiance en moi et de prouver que ce que je faisais à l’entraînement, je pouvais le faire en match. Maintenant il faut qu’il y ait une suite avec la coupe d’Europe et c’est à moi de continuer mon chemin. Même en changeant d’équipe je serai toujours capable de faire une bonne performance.

Quelle est l’ambiance dans les vestiaires ?

Déjà notre équipe, on ne se connait pas encore tous très bien mais on est soucieux entre nous. On va parler de la santé de nos proches, comment on appréhende la suite, ce genre de choses.

Que vous inspire la diffusion en clair du basket sur L’Equipe ?

Le fait que ça soit accessible pour tout le monde fera qu’on sera déjà plus vu en France, donc c’est un bon moyen de promouvoir le sport. C’est à nous de montrer au maximum de fans que le basket est un beau sport et qu’on peut le pratiquer aussi en France, que c’est pas juste la NBA, pour avoir plein de futurs licenciés.

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Que pensez-vous de votre nouveau club ?

Strasbourg est réputé pour être dans le haut du tableau et faire des playoffs très souvent. Et pour ça on va tout faire pour jouer le jeu et gagner un titre !

Avez-vous été sensible à l’état d’esprit sur lequel le coach et le directeur sportif ont beaucoup insisté, pour que vous rejoignez la SIG ?

Oui, déjà le coach, la première chose qu’il m’a dit c’est qu’il veut « une équipe de jeunes qui courent » donc on s’est vraiment trouvé car même dans ma philosophie de jeu, je suis comme ça dans l’intensité. C’est ce que je recherche et c’est donc un style de basket qui va être favorable au mien.

Comment ça se passe au quotidien par rapport à la nouvelle donne ? C’est-à-dire, gestes barrières, précautions sanitaires, etc. C’est agaçant ou on contraire on y arrive ?

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Photo: Hervé Bellenger/LNB