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NBA Draft – Top 10 prospects européens : Vrenz Bleijenbergh, le Belge qui a la cote (6/10)

Quelques jours avant la draft NBA, Basket Europe vous présente les dix prospects européens les plus susceptibles d’obtenir le précieux sésame : une sélection parmi les 60 meilleurs jeunes de leur génération. Après Alperen Sengun, Joël Ayayi, Usman Garuba, Neemias Queta et Ariel Hukporti, place à Vre

Quelques jours avant la draft NBA, Basket Europe vous présente les dix prospects européens les plus susceptibles d’obtenir le précieux sésame : une sélection parmi les 60 meilleurs jeunes de leur génération. Après Alperen Sengun, Joël Ayayi, Usman Garuba, Neemias Queta et Ariel Hukporti, place à Vrenz Bleijenbergh. Extérieur de très grande taille, le Belge est un jeune joueur à fort potentiel très longtemps passé sous les radars. 13 franchises NBA l’ont dernièrement rencontré en amont de l’événement du 29 juillet, faisant grimper sa cote au meilleur des moments… Le futur steal de la draft 2021 ?

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Profil

Ils fait partie de ces joueurs à très haut potentiel capables de pouvoir évoluer quasiment sur tous les postes. Formé comme un extérieur, Vrenz Bleijenbergh a bien grandi et mesure aujourd’hui 2,08 m, ce qui lui permet d’avoir une aisance exceptionnelle pour son gabarit et de jouer autant sur les postes 3 et 2 que 4 voire même 1 tant il excelle balle en main malgré sa taille. Très habile en mouvement, le Giant d’Anvers a développé une véritable habileté à la passe combinée à sa capacité à tirer derrière l’arc et à jouer sur pick and roll. Une polyvalence naturelle recherchée en NBA alors qu’il était jusqu’ici passé sous les radars – pour sa deuxième année pro, il s’est révélé en championnat belge ainsi qu’en coupe d’Europe (10,2 points, 5,3 rebonds, 4,0 passes en 27 minutes mais aussi 9,4 points, 3,1 rebonds, 2,4 passes pour 9,2 d’évaluation en Eurocup) -, ne faisant partie d’aucune mock draft jusqu’à la fin de saison actuelle. Mais depuis, la cote du Belge monte, au moins autant que le mur de Huy.

Le filiforme ailier (2,08 m, 95 kg) n’est certainement pas l’espoir international le plus en vue de cette classe, mais son potentiel est très grand. Pour preuve : la « licorne belge » a participé dernièrement à… 13 workouts avec des équipes NBA dont San Antonio, Milwaukee, Toronto, Dallas, New Orleans, Atlanta, Charlotte, Sacramento, New York, Memphis, OKC ou encore Chicago. Deux tiers des équipes ont pu échanger avec lui, ce qui est colossal et positif pour ses chances car il vient d’une équipe peu exposée. Sa réputation est donc clairement en train de grandir au meilleur des moments. A l’heure où sont écrites ces lignes, l’ailier des Giants a des chances de devenir le deuxième Belge à être drafté après Axel Hervelle en 2005 (par les Denver Nuggets en 52e position). Il rêve de devenir le deuxième joueur de son pays à jouer dans la grande ligue après D.J. Mbenga qui y a évolué (2004-2011) sans avoir été drafté.

Carte d’identité
Poste : 3/4/2
Taille : 2,08 m
Date de naissance (lieu) : 14 octobre 2000 (Brasschaat)
Nationalité : Belge
Equipe : Giants d’Anvers (Belgique)
Stats 2020-2021 : 10,2 points (à 37,4 %), 5,3 rebonds, 4,0 passes et 1,4 interception pour 12,4 d’évaluation en 27 minutes en championnat belge, 9,4 points (à 43,4 %), 3,1 rebonds, 2,4 passes pour 9,2 d’évaluation en Eurocup

Trajectoire

Vrenz Bleijenbergh n’est pas issu d’une famille de basketteurs professionnels mais a commencé le basket très tôt, à l’âge de 4 ans. Comme précisé ci-dessus, il a d’abord été formé en tant que joueur extérieur. Depuis toujours, le Belge a développé des qualités de meneur. En 2016 et 2017, il a disputé le championnat d’Europe des moins de 16 et de 18 ans de division B pour 9,5 points, 7,6 rebonds, 1,0 passes décisives et 1,0 contre en 23 minutes puis 5,9 points et 4,0 rebonds en 16 minutes par match. Des performances prometteuses qui lui permettent de passer professionnel avec les Giants d’Anvers, son équipe de toujours avec laquelle il a commencé le basket. Avant de signer avec l’équipe, il a refusé des offres d’universités comme Arizona, Texas Tech ou encore UCLA. A cette époque, il a quitté le système scolaire pour se concentrer uniquement sur le basketball, fait relativement rare dans le basket belge.

Vrenz Bleijenbergh (c) Eurocup

Pour ses deux premières saisons professionnelles, le jeune ailier ne dépasse pas le quart-temps joué de moyenne mais commence à s’inscrire de manière régulière dans la rotation d’Anvers, derrière des joueurs solides tels que Jae’sean Tate (aujourd’hui aux Houston Rockets) ou Hans Vanwijn (titulaire à Dijon cette saison), entre autres (1,4 point et 1,3 rebond en 8 minutes en 2018-2019 puis 2,9 points, 1,9 passe décisive et 1,5 rebond en 12 minutes en 2019-2020). Seules les compétitions internationales de jeunes l’exposent aux yeux du grand public. En 2018 et 2019, il mène les Belgian Lions à la médaille de bronze aux championnats d’Europe de division B U18 et U20, deux compétitions où il termine dans le cinq majeur (13,5 points, 8,0 rebonds, 6,0 passes décisives, 2,0 contres et 1,1 interception en 29 minutes en 2018 puis 9,3 points, 6,6 rebonds, 5,6 passes décisives et 2,6 interceptions en 2019). Assez pour convaincre le staff international de le convoquer lors des fenêtres internationales de qualifications à l’EuroBasket 2022 en février 2019, où il inscrit 3 points contre l’Islande pour ses débuts en équipe A.

Sa saison 2020-2021

A 19 ans, Vrenz Bleijenbergh a pris une autre dimension cette saison. Tout d’abord, il a vu son rôle augmenter considérablement avec 26 minutes par match et une moyenne de 9,5 points, 4,8 rebonds, 3,5 passes décisives et 1,3 interception, ayant volonté de dominer à terme dans tous les secteurs de jeu. Le meilleur jeune de la saison a progressivement gagné sa place de titulaire au fil de la saison, compilant notamment 16 points à 6/10 aux tirs, 11 rebonds, 7 passes décisives et 2 contres contre le Spirou Charleroi en février ou encore 21 points, 11 rebonds, 2 passes décisives, 2 interceptions et 1 contre en mai. Surtout, il fait partie des jeunes joueurs les plus en vue cette saison en Eurocup puisque le Giant a compilé 9,4 points, 3,1 rebonds, 2,4 passes pour 9,2 d’évaluation de moyenne pour sa première saison européenne pleine. Beau rendement.

« Il est maintenant temps d’écrire un nouveau chapitre », selon les termes de l’intéressé, qui répète quotidiennement sa volonté de jouer en NBA sur Twitter. J’ai hâte de monter à ceux qui doutaient de moi qu’ils avaient tort », lançait-il encore le 25 juillet, à quatre jours de la draft.

Points forts / Points faibles

Sa principale force tient de sa technique par rapport à son gabarit. Vrenz Bleijenbergh est très grand mais il a toujours joué sur les postes extérieurs car il est trop frêle pour être efficace à l’intérieur. De fait, il dribble, tire et surtout passe mieux que le joueur moyen de 2,08 m, le tout en étant de plus en plus mobile chaque saison. Il est parfois pris de vitesse en défense mais il joue de sa taille pour rattraper son manque de dureté par une faculté à contrer, ce qui peut constituer une faille mais aussi une force. On loue un peu partout sa lecture de jeu offensive et défensive, sa capacité à voir le jeu et à prendre de bonnes décisions rapidement, notamment au niveau des mismatchs et en aide défensive, ce qui n’est pas anodin pour un jeune joueur même s’il a tendance à perdre beaucoup de ballons. Le Belge possède également une mécanique de shoot de loin fiable (32 % en championnat, 38 % en Eurocup) avec des pourcentages prometteurs sachant qu’il n’hésite pas à dégainer de – très – loin, l’arme fatale du role player d’aujourd’hui . Sa détermination et son obsession de réussir sont autant de critères qui en font un joueur qui sort de l’ordinaire.

A l’inverse, il manque clairement de force physique pour s’imposer à très court terme en NBA. D’ailleurs, dans une interview à Envergure, le Belgian Lion expliquait que sa souplesse était son plus grand défaut. C’est le principal frein à sa progression outre-Atlantique, d’autant plus qu’il ne compense pas forcément avec une vitesse d’exécution exceptionnelle. Avec son gabarit fin, il peut finir après contact mais difficilement, il doit compter sur sa longueur pour contourner les protecteurs de cercle, ce qui ne le rend que moyennement efficace. Sa réussite aux lancers-francs (52,6 % en Eurocup, 72,9 % en championnat) laisse également à penser qu’il ne sera jamais un shooteur fiable. Mais, ne tirons pas de conclusions trop rapidement, il ne s’agit que d’une première saison professionnelle avec seulement 41 matches à analyser. En outre, il a l’habitude de jouer ballon en main en Belgique, ce qu’il n’aura pas en NBA. Il va devoir apprendre un autre rôle – probablement défensif, ce qui n’est pas son point fort – et ceci est une grande inconnue pour lui, bien qu’il ait déjà deux saisons professionnelles dans les jambes.

La citation
« Le basket n’est pas vraiment exposé en Belgique. La ligue là-bas n’est pas non plus exposée. C’est un peu un facteur négatif dans ma carrière. Si j’avais joué en Espagne, en Italie ou en France, il aurait été beaucoup plus facile pour moi d’être sous les radars. Mais je le prends comme tel, je fais juste mes preuves en ce moment et ça paie », a confié Vrenz Bleijenbergh à Empire Sports Media après son workout à Sacramento début juillet.
Pronostic : milieu de deuxième tour
Au 24 juillet 2021ESPNHoops HypeTankathonNBADraftRoomEnvergureNBAdraft.netForthewin (FTW)
Projection67494939384436

De semaine en semaine, la réputation de Vrenz Bleijenbergh grimpe. Il est attendu au second tour – quelques analystes voient même en lui un potentiel first round pick – et pourrait devenir le premier Belge à rejoindre la NBA par la voie de la draft. Sans doute l’un des prospects les plus en vue au mois de juillet.

Comparaison : Aleksej Pokusevski

Notre pronostic : 45e choix (Boston Celtics)

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Profil

Ils fait partie de ces joueurs à très haut potentiel capables de pouvoir évoluer quasiment sur tous les postes. Formé comme un extérieur, Vrenz Bleijenbergh a bien grandi et mesure aujourd’hui 2,08 m, ce qui lui permet d’avoir une aisance exceptionnelle pour son gabarit et de jouer autant sur les postes 3 et 2 que 4 voire même 1 tant il excelle balle en main malgré sa taille. Très habile en mouvement, le Giant d’Anvers a développé une véritable habileté à la passe combinée à sa capacité à tirer derrière l’arc et à jouer sur pick and roll. Une polyvalence naturelle recherchée en NBA alors qu’il était jusqu’ici passé sous les radars – pour sa deuxième année pro, il s’est révélé en championnat belge ainsi qu’en coupe d’Europe (10,2 points, 5,3 rebonds, 4,0 passes en 27 minutes mais aussi 9,4 points, 3,1 rebonds, 2,4 passes pour 9,2 d’évaluation en Eurocup) -, ne faisant partie d’aucune mock draft jusqu’à la fin de saison actuelle. Mais depuis, la cote du Belge monte, au moins autant que le mur de Huy.

Le filiforme ailier (2,08 m, 95 kg) n’est certainement pas l’espoir international le plus en vue de cette classe, mais son potentiel est très grand. Pour preuve : la « licorne belge » a participé dernièrement à… 13 workouts avec des équipes NBA dont San Antonio, Milwaukee, Toronto, Dallas, New Orleans, Atlanta, Charlotte, Sacramento, New York, Memphis, OKC ou encore Chicago. Deux tiers des équipes ont pu échanger avec lui, ce qui est colossal et positif pour ses chances car il vient d’une équipe peu exposée. Sa réputation est donc clairement en train de grandir au meilleur des moments. A l’heure où sont écrites ces lignes, l’ailier des Giants a des chances de devenir le deuxième Belge à être drafté après Axel Hervelle en 2005 (par les Denver Nuggets en 52e position). Il rêve de devenir le deuxième joueur de son pays à jouer dans la grande ligue après D.J. Mbenga qui y a évolué (2004-2011) sans avoir été drafté.

Carte d’identité
Poste : 3/4/2
Taille : 2,08 m
Date de naissance (lieu) : 14 octobre 2000 (Brasschaat)
Nationalité : Belge
Equipe : Giants d’Anvers (Belgique)
Stats 2020-2021 : 10,2 points (à 37,4 %), 5,3 rebonds, 4,0 passes et 1,4 interception pour 12,4 d’évaluation en 27 minutes en championnat belge, 9,4 points (à 43,4 %), 3,1 rebonds, 2,4 passes pour 9,2 d’évaluation en Eurocup

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A relire :

Photo : Vrenz Bleijenbergh (FIBA)

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