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Salaires 2022-23 – Nancy : Mike Scott, la surprise du chef

Le SLUC a fait son retour dans l’élite avec l’ambition du maintien, et pas seulement. Tous les paris n’ont pas été gagnants mais Nancy est dans les temps de passage à la mi-saison tout en ayant saisi des opportunités pendant les fêtes. Après le coup Mike Scott, un deuxième ancien NBAer a posé ses va

Le SLUC a fait son retour dans l’élite avec l’ambition du maintien, et pas seulement. Tous les paris n’ont pas été gagnants mais Nancy est dans les temps de passage à la mi-saison tout en ayant saisi des opportunités pendant les fêtes. Après le coup Mike Scott, un deuxième ancien NBAer a posé ses valises en Lorraine en la personne de Frank Mason.

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SLUC Nancy – saison 2022-2023
Budget : 4 323 000 euros (15e, +29 %)
Masse salariale : 1 310 000 euros (14e, +56 %)
Classement après 17 journées : 14e (6-11)

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Onze ans après son dernier titre de champion de France et après cinq ans de purgatoire à l’échelon inférieur, Nancy a fait son grand retour dans l’élite. Avec un statut différent, celui de promu, mais pas sans ambition. Le public de Gentilly ne s’y trompe pas en remplissant une salle de 6 000 personnes pratiquement à chaque fois depuis le début d’exercice.

Alors que sa masse salariale était sous le seuil du million d’euros pendant ses années Pro B, celle-ci a instantanément gonflé dès lors que la montée en Betclic Elite a été officialisée, en passant de 835 000 euros à plus d’1,3 million (+56 %, la plus grosse part d’augmentation par rapport à la saison dernière pour un club de LNB devant Monaco, +47 %). Ce qui n’était pas garanti pour un promu, qui conserve un petit matelas d’avance sur ses autres prétendants au maintien (devant Pau, Le Portel, Fos et Blois en termes de masse salariale, les cinq clubs qui vont tout faire pour éviter de faire partie des deux derniers).

Le grand remue-ménage américain des Nancéiens

C’est ainsi que le SLUC a débuté la saison avec cinq joueurs au-dessus de la barre symbolique des 100 000 euros net, avec notamment Luke Fischer, Kyle Vinales et Roberto Gallinat, respectivement à 145, 130 et 120 000 euros. Un top 3 qui s’est globalement montré insuffisant sur la première partie de saison et qui a contraint les dirigeants à sonder le marché puis négocier leur départ à l’amiable.

Mike Scott, de la NBA à Nancy © Jacques Cormarèche

Tout cela a été provoqué initialement par l’opportunité de signer Mike Scott, arrivé mi-octobre pour sa première expérience en Europe après 612 matches NBA, au départ comme pigiste médical de Donte Grantham. Comme l’ancien des 76ers a fait l’affaire, en ne coûtant pas si cher que ça compte tenu de son apport (90 000 euros sur 8 mois, 13,6 d’évaluation en 28 minutes), l’effectif de Sylvain Lautié a continué de s’ajuster en fonction de ses moyens, et au gré des blessures.

De cette façon, Nancy a saisi deux opportunités : Ike Nwamu, un arrière américano-nigérian qui a fait ses preuves en G-League, et surtout Frank Mason, 105 matches NBA au compteur, qui débarque dans la peau du nouveau numéro un pour sa première expérience hors des Etats-Unis. L’avenir nous dira si ce choix de réorganiser tout un groupe à la mi-saison, avec des joueurs talentueux mais qui ne connaissent le championnat de France, portera ses fruits ou non.

Walker et Gombauld, ascenseur réussi

Stéphane Gombauld, All-Star français © Tuan Nguyen

En attendant, tous les éléments qui ont fait l’ascenseur de la Pro B à la Betclic Elite en même temps que le SLUC brillent dans leur rôle. Stéphane Gombauld, MVP sortant, et Caleb Walker, cinquième à l’évaluation la saison dernière, se sont parfaitement acclimatés au plus haut niveau français (deux meilleures évaluations de l’équipe, initialement les 6e et 4e plus gros salaires). De même que Clément Frisch et Antony Labanca, plus que corrects en sortie de banc quand on sait qu’ils ont les deux plus petits portefeuilles du club – hors Aurèle Brena-Chemille, out toute la saison pour son premier exercice pro.

Enfin, notons la belle progression salariale du coach Sylvain Lautié, qui a pratiquement doublé ses émoluments. Mais même avec cette revalorisation, il reste l’avant-dernier coach de la division en termes de rémunération, devant le technicien de Fos, Rémy Valin.

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Les salaires sont en net annuel et en euros. La marge d’erreur est de + ou – 10 %.

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Onze ans après son dernier titre de champion de France et après cinq ans de purgatoire à l’échelon inférieur, Nancy a fait son grand retour dans l’élite. Avec un statut différent, celui de promu, mais pas sans ambition. Le public de Gentilly ne s’y trompe pas en remplissant une salle de 6 000 personnes pratiquement à chaque fois depuis le début d’exercice.

Alors que sa masse salariale était sous le seuil du million d’euros pendant ses années Pro B, celle-ci a instantanément gonflé dès lors que la montée en Betclic Elite a été officialisée, en passant de 835 000 euros à plus d’1,3 million (+56 %, la plus grosse part d’augmentation par rapport à la saison dernière pour un club de LNB devant Monaco, +47 %). Ce qui n’était pas garanti pour un promu, qui conserve un petit matelas d’avance sur ses autres prétendants au maintien (devant Pau, Le Portel, Fos et Blois en termes de masse salariale, les cinq clubs qui vont tout faire pour éviter de faire partie des deux derniers).

Le grand remue-ménage américain des Nancéiens

C’est ainsi que le SLUC a débuté la saison avec cinq joueurs au-dessus de la barre symbolique des 100 000 euros…

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Photo : Mike Scott (Krishna Goma, montage Basket Europe)

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