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A Berlin, Monaco obtient une 8e victoire de suite

Avec sa victoire à Berlin (82-90), l'AS Monaco prend la 3e place au Panathinaikos qui a chuté dans le même temps lors du derby grec face à Olympiakos (71-65).

Jaron Blossomgame. ©Euroleague

L'ALBA Berlin a beau être lanterne rouge de l'Euroleague et être privée de ses deux meneurs titulaires, la Roca Team a dû cravacher pour sortir du piège qu'elle lui avait tendu. Sans Alpha Diallo, absent pour la première fois cette saison en Euroleague, et encore une fois sans Jordan Lloyd, les Monégasques ont pu compter offensivement sur un Elie Okobo rayonnant, qui a battu son record de points de la saison (21 points), et sur les coups de patte de l'inévitable Mike James (20 points).

La Roca Team va maintenant recevoir Milan puis Valence avant de se rendre à Villeurbanne.

Une entrée en matière catastrophique

Avec de nouveau Mathew Strazel dans son cinq de départ, l'AS Monaco a piétiné durant les premières minutes laissant les Allemands prendre de l'avance : 5-2, 10-6, 14-9, 20-10 (8e). Les Monégasques étaient empruntés offensivement, à l'image de Elie Okobo qui se faisait bâcher par l'immense Khalifa Koumadje (2,24 m).

L'ASM gâchait pas mal d'occasions aux lancers-francs (2/6) et en confiance l'Alba continuait d'avoir la main sur le match. Au point que Sasa Obradovic fit entrer en jeu Terry Tarpey souvent confiné au banc en Euroleague. Après 10 minutes, les Berlinois avaient marqué plus de deux fois plus de points que les Monégasques : 27-13 ! Sept joueurs allemands avaient participé à ce festin.

Monaco s'en remettait offensivement à la classe d'Elie Okobo et avec des bévues allemandes (4 pertes de balle), un arbitrage un tantinet favorable, une intensité plus forte, et sans Mike James, l'ASM débutait le deuxième quart-temps par un 0-12. L'athlétisme des Monégasques faisait des dégâts se traduisant notamment par 10 rebonds offensifs en première mi-temps.

Kemba Walker apportait aussi son écot indispensable dans ce contexte. Et malgré une kyrielle de loupés aux lancers-francs (5/13 dont trois de suite de... Elie Okobo), les Monégasques avaient les affaires en mains, opéraient la jonction à 31, et deux paniers très longue distance avec opposition de Mike James leur permettaient d'avoir un avantage de +6 (39-45) à la mi-temps. Les Berlinois n'avaient donc marqué que 12 points en 10 minutes.

"C’était juste en général une question d’énergie. Nous avons commencé de façon bâclée et n'avons pas été agressifs du côté défensif et de la façon dont nous avons exécuté notre attaque. Nous nous sommes améliorés au deuxième quart-temps et nous ne pouvons pas commettre la même erreur en seconde période", commentait alors Elie Okobo.

Berlin toujours menaçant

Monaco n'a pas démarré la deuxième mi-temps comme la première et s'est retrouvé nanti de dix points de marge (41-51). Discret jusque là, Donatas Motiejunas était entré dans son match marquant 7 des 11 premiers points de son équipe et envoyant une passe sur toute la longueur du terrain à Matthew Strazel pour un facile layup.

Mike James enchaînait des actions négatives, s'énervait et était renvoyé sur le banc. La Roca Team ne parvenait pas à croquer l'ALBA. Grâce notamment à Johannes Thiemann, Berlin mettait même le nez à la fenêtre (62-66) avant un ultime trois-points à huit mètres d'Elie Okobo (62-69, 30e).

C'est lorsque l'on croyait Monaco une bonne fois pour toutes à l'abri que Berlin revenait encore et toujours (69-72), soit via la puissance de Khalifa Koumadje, soit par des shoots longue distance.

C'est Elie Okobo qui a relancé la machine monégasque qui avait remis les turbines en défense. Avec un 0-9, l'ASM avait dix points d'avance (72-82) à la 35e minute.Dans l'ombre des scoreurs, Donta Hall, Jaron Blossomgame et Terry Tarpey effectuaient un gros boulot de soutier. Berlin a fait une nouvelle apparition à 1'56 de la fin à 80-86, et c'est Mike James, of course, qui a plié le game sur un trois-points plus lancer dont il a le secret.

La boxscore est ici.

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