Andrew Albicy (Saint-Petersbourg): « Ce fut une longue route, mais j’ai finalement mis mes deux pieds en EuroLeague »

Dans un article sur son site, l’Euroleague évoque avec le meneur international du Zenit Saint-Petersbourg Andrew Albicy sa (petite) taille. 1,78m. Une caractéristique qui fait parler les observateurs depuis le début de sa carrière.

« Mais pour moi, être petit n’a jamais été un inconvénient. Dans le basket-ball d’aujourd’hui, vous avez beaucoup de petits meneurs. Pour moi, cela n’a jamais été un problème. »

Au contraire, le meneur du Zenit considère sa taille comme un avantage, qui lui donne plus de vitesse, un meilleur temps de réaction et davantage d’énergie que la plupart des joueurs plus grands, qui s’ajoutent à certaines de ses autres qualités, comme le leadership, la vision de jeu et la défense.

« C’est exactement cela », confirme Albicy. « Oui, avoir de la taille a ses avantages. Mais être petit a ses propres avantages. Je pense que nous, les petits arrières, nous utilisons ces avantages à chaque fois. »

Facundo Campazzo, Ali Muhammed et Tyrese Rice, ont tous brillé en EuroLeague ces dernières années. Sans parler des performances incroyables cette saison de Shane Larkin. Parmi les nouveaux venus en Euroleague, Peyton Siva de l’ALBA Berlin est également une réussite. Le point commun entre tous ces joueurs, qui sont un peu plus grands que le Français?

« Rapidité », dit Albicy qui avant de rejoindre le Zenit a effectué une excellente Coupe du Monde avec les Bleus. « Nous sommes plus rapides que les hommes plus big. Nous pouvons en profiter. Nous pouvons dépasser notre défenseur et utiliser notre vision du terrain. Donc, ce n’est pas un problème d’être petit. Je pense que je peux défendre n’importe qui. Faire un pressing sur tout le terrain, volez la balle mieux que les plus grands. C’est notre avantage. Beaucoup de gens vont essayer de se mesurer à nous, mais je n’ai aucun problème avec ça. J’essaie, en étant malin de les forcer à commettre des erreurs, à faire une faute (…) Je travaille sur mon tir parce que je sais que si je prends des tirs, les gens se rapprocheront pour défendre sur moi et ensuite j’utiliserai ma vitesse pour aller au cercle ou passer le ballon. C’est très important (…) J’ai toujours dit que je voulais jouer contre les meilleurs joueurs du monde. Ce fut une longue route, mais j’ai finalement mis mes deux pieds en Euroleague. Je suis à mon apogée, et il est important de montrer aux gens que je peux jouer à ce niveau, et rester à ce niveau. «

Photo: FIBA