Partenaire majeur de l’ASVEL cette saison, Smart Good Things n’entrera pas au capital du club. Selon L’Equipe, le président Tony Parker a en revanche intensifié les discussions avec le propriétaire américain de l’Olympique Lyonnais, John Textor.
L’ASVEL vit des jours agités. Jeudi matin, l’annonce de la Ligue Nationale de Basket (LNB) de retirer deux victoires au club villeurbannais en Betclic Elite et de lui infliger 100 000 euros d’amende a eu l’effet d’une bombe dans le basket français. En cause, l’hypothèse qu’une large partie des salaires de Joffrey Lauvergne et Nando De Colo soit prise en charge non pas par l’ASVEL mais par Smart Good Things, sponsor maillot et partenaire majeur du club.
Si la direction villeurbannaise a immédiatement fait appel (non-suspensif) de cette décision, la réunion prévue ce jeudi par le président Tony Parker avec les joueurs, joueuses et staffs n’a pas eu lieu, indique L’Equipe. En plus de cette actualité agitée, le quotidien précise que TP doit continuer de revoir ses plans au niveau du budget.
Serge Bueno, patron de Smart Good Things, sorti des négociations à l'actionnariat
Face au refus de LDLC et OL Groupe, actionnaires incontournables du club, de valider le projet de son actionnaire majoritaire Smart Good Things (SGT), son patron Serge Bueno a décidé de jeter l'éponge, précise L’Equipe dans son édition du jour. Ce dernier a adressé un courrier adressé à Tony Parker dans lequel il lui à fait part de sa déception.
« Il était convenu entre nous tous de faire jouer à Smart Good Things un rôle déterminant aux côtés de l’ASVEL, à travers une prise de participation majoritaire au capital. Ceci n'avait qu'un seul but : recruter les meilleurs joueurs et leur fournir le meilleur accompagnement possible dans la durée. Nous prenons acte du refus exprimé par une minorité d'acteurs de considérer l'ambition que nous portions, refus pour lequel chacun peine encore à trouver la moindre explication sérieuse. Dès lors, notre participation au projet perd tout son intérêt. Nous te souhaitons et souhaitons à l’ASVEL le plus grand des succès sportifs auquel ce club doit prétendre », est-il écrit dans le courrier de SGT, toujours selon le leader de la presse sportive française.
Ainsi en retrait des négociations à l’actionnariat, l'entreprise Smart Good Things restera-t-elle parmi les partenaires de l’ASVEL ? Son apport, estimé à près de 7 millions d’euros cette saison, risque évidemment de baisser. Et d’obliger le club villeurbannais à trouver des solutions pour combler le trou.
À cet effet, le sauveur de l'ASVEL n’est-il pas le nouveau propriétaire américain de l'Olympique Lyonnais, John Textor ? Les discussions entre les deux entités rhodaniennes se seraient « intensifiées » ces derniers jours, avec l’hypothèse « la plus probable » d’un maintien du président Parker en tant qu'actionnaire majoritaire du club.
Photo : Tony Parker (Thomas Savoja)