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Vincent Collet va économiser (un peu) Tony Parker

Déjà qualifiée pour les quarts de finale du championnat d’Europe de basket, les Bleus abordent leurs deux prochains matches du deuxième tour avec l’envie de trouver le bon équilibre entre le besoin de reposer les joueurs et la nécessité de rester dans le rythme de la compétition. Vincent Collet nous

Déjà qualifiée pour les quarts de finale du championnat d’Europe de basket, les Bleus abordent leurs deux prochains matches du deuxième tour avec l’envie de trouver le bon équilibre entre le besoin de reposer les joueurs et la nécessité de rester dans le rythme de la compétition.

Vincent Collet nous explique sa stratégie.

Ce sont deux gros clients qui se présentent maintenant face aux Français. Encore plus que les précédents, puisque la Lituanie et l’Espagne sont tout simplement « les deux meilleures équipes de l’Euro », selon l’entraîneur français, Vincent Collet, pour qui « la qualification est un soulagement », mais « n’est qu’une étape par rapport à l’objectif » d’obtenir un billet pour les Jeux olympiques.

Certes, les quarts de finale sont assurés et les joueurs cadres vont pouvoir un peu souffler, mais il ne  faudrait pas prendre deux gifles vendredi et dimanche. Le but est quand même de rester dans une démarche positive et de préparer correctement la phase finale.

« Le match de demain me paraît encore très important car une victoire nous assurerait l’une des deux premières places », affirme Vincent Collet, qui a toutefois bien conscience que la tâche s’annonce difficile face à des Lituaniens transcendés par le fait de jouer à domicile.
« Le fait d’arriver à Vilnius m’a semblé leur donner un supplément d’âme, analyse le coach français. J’étais impressionné hier. Sur les six équipes, j’ai eu l’impression qu’il y en avait cinq qui avaient perdu un peu de rythme et qui semblaient un peu fatiguées. Et eux, à l’inverse, ils m’ont semblé jouer encore plus vite qu’au premier tour. Il y avait une sorte de frénésie dans leur jeu. »

« Les leaders sont fatigués mentalement et physiquement »

Vincent Collet ne veut surtout pas voir son équipe être emportée par la vague lituanienne, mais en même temps, il se sait, ses stars doivent se reposer. Depuis le début de la compétition, Tony Parker joue en moyenne 34 minutes par match, Nicolas Batum, 32, et Boris Diaw presque 30. Or, les six matches joués en huit jours commencent à peser dans les jambes et dans les têtes.

« Ils sont fatigués physiquement et moralement, reconnaît l’entraîneur des Bleus. Ça fait deux mois qu’on a commencé, donc il y a aussi un peu de lassitude. »

Tony Parker le reconnaissait d’ailleurs, hier soir, après la victoire contre les Turcs.

« Ça serait bien qu’on arrive à faire jouer un peu tout le monde et qu’on arrive un peu à se reposer parce que là, on l’a senti, on est tous un peu fatigués », a-t-il avoué.

Le staff français se retrouve donc dans l’obligation d’adapter sa gestion de l’effectif pour les deux prochaines rencontres, d’autant plus que l’indisponibilité pour le match contre la Lituanie de Mickaël Gelabale, victime d’une entorse de la cheville mercredi soir, a été confirmée.

Ce sera donc l’occasion de relancer certains joueurs sortis de la rotation ou en difficulté. Les deux meneurs remplaçants, Steed Tchicamboud et Andrew Albicy, notamment, ont cumulé à eux deux seulement dix minutes de temps de jeu sur les deux derniers matches.

« Je vais essayer de les remettre en route et aussi pour économiser un peu Tony », annonce Vincent Collet, qui voudra aussi davantage utiliser Nando De Colo, dont le rôle va forcément évoluer avec la blessure de Mickaël Gelabale.

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