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Boris Dallo (ASVEL) : “Je me sens en forme”

Laissé de côté par Gianmarco Pozzecco, Boris Dallo, retrouve un peu de temps de jeu avec l’ASVEL depuis la nomination de Pierric Poupet. L’ancien capitaine de Cholet entend continuer à grappiller des minutes.

Boris Dallo © Infinity Nine Media

Ce n’est pas encore la révolution, mais Boris Dallo est redevenu cette semaine un joueur de basket. Indésirable aux yeux de Gianmarco Pozzecco, le “French Knife” a fait son retour dans la rotation de l’ASVEL depuis la nomination de Pierric Poupet comme coach principal. Il a disputé 4 minutes en Euroleague contre l’Etoile Rouge et 8 minutes contre Cholet, dont il était capitaine la saison dernière. Deux matches remportés par les Villeurbannais. C’est déjà un premier soulagement pour l’intéressé.

“C’est une situation particulière, c’est clair, mais il faut savoir y faire face. J’ai eu cette problématique de ne pas beaucoup jouer ou de ne pas jouer du tout, il faut s’adapter, ne pas perdre confiance. La seule chose que j’ai pu faire, c’est travailler, contrôler ce que je peux contrôler (...). C’est à moi de montrer que j’ai bien fait de signer ici, à moi de prouver que j’ai le niveau. Je pense que depuis le début de saison, je n’ai pas pu le prouver forcément. C’est aussi là qu’on peut voir la force de caractère (...). Aujourd’hui, je me sens très bien. Je travaille tous les jours, je bosse dur. Certains penseront que j’ai besoin de plus de rythme mais je me sens en forme, je n’ai pas de problèmes physiques. Il faut que je continue à grappiller du temps de jeu et au fur et à mesure, je pense qu’on verra le vrai Boris”, a affirmé Boris Dallo à Ouest-France.

Soutenu par son président Tony Parker, l’ailier polyvalent, capable d’évoluer à la mène, a été questionné sur ses doutes des dernières semaines, mais il s'est avant tout projeté vers l’avenir.

“C’est sûr que par moments, ce n’est pas que tu te doutes, mais disons que tu te poses des questions. C’est humain. Je pense que la saison que j’ai faite à Cholet a été aboutie individuellement et collectivement. J’avais vraiment le sentiment d’avoir tout donné pour le club, que c’était la fin et que j’avais besoin de mettre dans un inconfort. J’y suis maintenant. Il faut essayer de trouver la clé pour revenir dans ce confort dans lequel j’étais à Cholet. Ce sera différent, mais il faut que j’y arrive”, a-t-il ajouté.

Prochaine opportunité pour l’ancien joueur du Partizan Belgrade d’entrer de nouveau sur le parquet en Euroleague : ce jeudi sur le parquet de la Virtus Bologne (à 20h30).

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