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Bourges : Toujours une référence nationale, mais bredouille

Sorti pour la 2e fois de suite par Tarbes en quarts-de-finale des playoffs du championnat, et vaincu par Charleville en finale de la Coupe de France, le Tango Bourges Basket, monument du basket français, doit lutter aussi avec ses armes contre la concurrence internationale de plus en plus vive.

Pauline Astier avec Yvonne Anderson après la demi-finale de l'Euroleague face à Mersin. © FIBA

À lire après l'article l’interview de la présidente Agnès Saint-Gès.

Les chasseuses de Bourges sont revenues bredouille alors qu’elles avaient plein de cartouches dans leurs chargeurs. Elles avaient gagné 19 de leurs 22 matches de saison régulière de La Boulangère Wonderligue en étant invaincues au Prado. Elles s’étaient qualifiées pour le Final Six de l’Euroleague en y faisant bonne figure face à la superpuissance financière de Mersin (59-66).

Et puis, les Tango ont baissé pied et ont été victimes d’un règlement injuste. Faire des playoffs en deux manches avec le point-average pour se départager ne correspond en rien à l’esprit de ceux-ci d’origine américaine comme la plupart des principes du basket-ball. Le basket français a eu historiquement beaucoup de mal à accepter de se défaire des matches nuls et à instaurer des playoffs mais on pensait qu’en 2025, la Wonderligue était suffisamment lucide pour ne pas recourir à de tels artifices. Bourges a gagné un match face à Tarbes, le 8e de la saison régulière, en a perdu un autre, et le point-average lui a été fatal. Ce qui, évidemment n’enlève rien au mérite des Tarbaises qui ont joué avec un cœur admirable et bénéficié des choix tactiques judicieux de leur coach François Gomez.

Tima Pouye. © FIBA
« On fait une belle saison mais au final ça ne veut rien dire puisque c’est dans les moments chauds que ça compte » - Tima Pouye

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