Avec 18 points et 10 passes lors de la victoire face à Landerneau (84-68) lors de l’Open de Paris, Céline Dumerc a prouvé qu’elle a toujours des jambes à 36 ans et que son efficacité pour Basket Landes peut être aussi remarquable en arrière shooteuse qu’en meneuse.
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C’est l’expérience de l’évènement qui vous a permis de vous imposer à Landerneau lors de l’Open ?
Je pense que l’année dernière, la claque que l’on avait pris à l’Open était restée dans la tête des filles qui étaient déjà à Basket Landes. Pour les autres, on a pris deux petites claques au Pré-Open le week-end dernier donc on avait de quoi être réveillées. On savait que Landerneau allait nous poser beaucoup de problèmes parce que je trouve que cette année la Ligue Féminine va être assez dense, il n’y a pas de petites équipes, il y en a qui sont très grosses et il y a un noyau qui va être compliqué à manœuvrer. On savait que Landerneau, c’était leur premier Open, l’excitation de monter. Elles n’avaient rien à perdre et du coup elles allaient jouer un peu libérées. C’était un match très dangereux et je suis vraiment super contentes de ce que l’équipe a fait, dans l’engagement. On les laisse à 68 points alors que depuis le début de la prépa, on encaisse 80-85 points. Défensivement, on a su être solides et c’est ce qui a dessiné cette victoire.
Avez-vous été surprise de la première demi-heure de Landerneau ? Elles ont mis de l’intensité.
Pendant quarante minutes. Le score n’est pas toujours révélateur mais sur le terrain, tu sens qu’elles sont là. Je n’ai pas été surpris. On ne les avait pas jouées mais je les avais vues durant le scouting. On savait que Landerneau était solide, qu’elles pouvaient nous poser des problèmes partout, que chaque joueuse avait des qualités importantes. Ce qui m’a fait sourire, c’est que parfois elles étaient un peu perdues entre elles et je me suis dit, « ça va, elles ne sont pas aussi carrées que nous. » C’est le début de saison et je pense que c’est une équipe qui va progresser et je suis contente qu’elles n’étaient pas super prêtes aujourd’hui. Je ne pense pas qu’elles soient montées pour redescendre. Il fallait se méfier et honnêtement, on le savait et c’est pour ça que l’on a mis du cœur, de l’intensité plus que ce que l’on avait fait jusqu’à présent dans les matches amicaux.
Vous aviez plus aussi de banc ?
Peut-être dans les rotations, sur la durée, elles sont un peu plus courtes. Il faut laisser du temps à tout le monde de trouver sa place.
Ce sont un peu des fausses débutantes : il y a quelques joueuses qui ont déjà joué en Ligue ?
Oui et l’année dernière, elles ont vécu une super saison, tu gardes de l’énergie. Entre celles qui ont fait monter l’équipe et les recrues qui ont joué en Ligue, il y a un super amalgame et ça peut faire de belles choses. Elles l’ont montré par séquence. Elles manquent encore un peu d’habitude, il faut trouver le rythme de la Ligue Féminine. Désolé pour Landerneau, je connais très bien leur coach, mais je suis super contente pour Cathy (NDLR : Melain, sa coach), qui vient gagner à l’Open.
« On joue mieux au basket, on est plus physique, plus technique. Le basket féminin s’améliore, c’est bien pour notre Ligue »
On a le sentiment que le niveau s’est élevé ces dernières années. Est-ce le vôtre ?
Complètement. On a de meilleures joueuses. Avant, il y avait peut-être deux ou trois joueuses par équipe qui étaient au-dessus du lot. Là, à chaque fois, on a cinq ou six joueuses qui sont de grande qualité. On a beaucoup d’internationales. 54. C’est énorme. Le basket évolue dans le bon sens. On joue mieux au basket, on est plus physique, plus technique. Le basket féminin s’améliore, c’est bien pour notre Ligue. C’est pour ça que ça va être super compétitif. Les résultats qu’il y a à l’Open sont toujours un peu faussés. Je pense à Tarbes face à Lyon. Je pense que ce n’est pas du tout l’équipe de Tarbes que l’on va rencontrer. L’année dernière, elles avaient pris une rouste (45-74)… et elles ont fini en finale. Il ne faut pas non plus se baser sur ce match-là. C’est pour ça que Landerneau va gagner des matches. Je suis satisfaite de ce match-là mais mercredi on en a un autre. C’est une saison où il y aura beaucoup de surprises chaque week-end.
Sur un plan personnel, le fait de jouer au poste 2 vous va bien ?
Ça me plaisait, ça ne me plaisait plus, ça me re-plaît… Ce n’est pas évident. Je pensais que ça serait une transition un peu plus simple car j’avais eu l’occasion de jouer pas mal 2 la première année à Basket Landes avec les blessures qu’il y avait eu sauf que j’étais un, deux. Alors que là je ne suis que deux (elle souffle). C’est pas mal frustrant. Moi qui ai tendance à toujours ouvrir ma gueule, ce n’est pas facile, e suis obligée de me taire. C’est un autre poste de jeu, il faut s’acclimater. C’était un choix, une discussion, voilà.
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C’est l’expérience de l’évènement qui vous a permis de vous imposer à Landerneau lors de l’Open ?
Je pense que l’année dernière, la claque que l’on avait pris à l’Open était restée dans la tête des filles qui étaient déjà à Basket Landes. Pour les autres, on a pris deux petites claques au Pré-Open le week-end dernier donc on avait de quoi être réveillées. On savait que Landerneau allait nous poser beaucoup de problèmes parce que je trouve que cette année la Ligue Féminine va être assez dense, il n’y a pas de petites équipes, il y en a qui sont très grosses et il y a un noyau qui va être compliqué à manœuvrer. On savait que Landerneau, c’était leur premier Open, l’excitation de monter. Elles n’avaient rien à perdre et du coup elles allaient jouer un peu libérées. C’était un match très dangereux et je suis vraiment super contentes de ce que l’équipe a fait, dans l’engagement. On les laisse à 68 points alors que depuis le début de la prépa, on encaisse 80-85 points. Défensivement, on a su être solides et c’est ce qui a dessiné cette victoire.
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