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Charleville-Mézières : Amel Bouderra dément avoir été victime de violence de la part de Romuald Yernaux

Dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux, la meneuse de Charleville-Mézières Amel Bouderra (1,63 m, 34 ans) dément avoir été victime de violence de la part de son entraîneur Romuald Yernaux, qui est convoqué devant le tribunal le 7 novembre prochain.

Ce jeudi 2 novembre, Amel Bouderra s’est exprimée sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo depuis sa chambre d’Athènes où les Flammes jouaient en Eurocup, la meneuse de 34 ans a démenti avoir été victime de violence de la part de son entraîneur Romuald Yernaux, convoqué au tribunal pour violence, contrairement à ce qu'indiquait un article de L'Union la veille.

Selon la joueuse, le coach de Charleville-Mézières aurait bousculé sa fidèle capitaine le 28 mai dernier après une Fête de la bière un peu arrosée, sans pour autant que cela ne crée de malaise au sein des Flammes. La joueuse se dit "attristée" par les événements et l'ampleur que cela prend.

"Avec Romu, on travaille ensemble depuis 17 ans. C'est comme un membre de ma famille. Dans le terme conjugalité, il y a la notion de couple. Première nouvelle. (...) Ce soir-là, chacun est rentré chez soi arrosé. Quand j'étais chez moi, j'ai entendu quelqu'un en train d'essayer d'entrer dans ma voiture. Quand je suis sortie, j'ai vu que c'était Romu qui essayait de récupérer les clés de chez lui. C’était deux personnes bourrées qui se parlent et se disent : "non, tu ne conduis pas"... S'en est suivi une petite bousculade et je suis tombée. Un peu d'alcool et ça fait une chute, ça arrive. De là à dire qu'il y a eu des violences, non. (...) Il n'y a pas eu de plainte puisqu'il n'y a rien eu. Il y a de vraies victimes en France. Des victimes qui portent plainte contre leur conjoint et qui sont tuées car on ne prend pas en considération leurs plaintes", a-t-elle justifié

Comme le rappelle France 3 Régions, Romuald Yernaux sera entendu le 7 novembre dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), qui peut être décidée sur décision du procureur ou à la demande de l’auteur des faits. Elle permet de "juger rapidement l’auteur d’une infraction qui reconnaît sa culpabilité", et ce, à huis-clos. C'est ce que l'on appelle la comparution dite du "plaider-coupable".

Une zone d’ombre persiste malgré tout : pourquoi la procureure de la République n'a pas souhaité faire de commentaire sur la vidéo publiée par la sportive et comment la justice est-elle au courant de l'affaire ?



Photo : Amel Bouderra (FIBA)

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