Longtemps le nom Miyem s’est résumé médiatiquement à l’international Nwal-Endéné plus connu par son diminutif, Endy. Puis il y a eu Mounadou, joueur de N2 et de N3, et Essomé, international U18. Le basket est donc une affaire de famille chez les Miyem et Les Sportives ont demandé à la joueuse de Lattes-Montpellier comment elle a chopé le virus.
« Ma mère a joué au volley et mon père a été basketteur dans sa jeunesse, au Cameroun », a répondu Endy. « Ensuite, quand il est arrivé en France, il a continué à pratiquer et à coacher des amateurs, à Reims. C’est un réel passionné. Quand il jouait et qu’il entraînait, je l’accompagnais. Puis, j’ai commencé à pratiquer. Au départ, c’était pour être avec mes copines et pour faire plaisir a mon père. Et après, j’ai fini par aimer ça. Mon père m’entraînait pendant les vacances et je rechignais un peu parfois. Mais maintenant, je ne cesse de répéter que j’en suis là grâce à lui. A côté de ça, j’ai aussi deux oncles qui ont entraîné et joué au basket. C’est vraiment un héritage familial. »
Par ailleurs, Endy révèle qu’elle va reprendre ses études et suivre l’exemple de son équipière, Diandra Tchatchouang.
« Le début de saison a été assez mouvementé, avec mon départ de la WNBA et le Mondial, mais je prévois de reprendre mes études. J’ai un BTS en communication et je m’étais lancée dans un bachelor mais depuis, j’ai réfléchi : j’envisage aujourd’hui d’intégrer la filière de Sciences Po dédiée aux sportifs de haut-niveau. Ca va me permettre d’acquérir d’autres compétences pour pouvoir me démarquer et me cultiver. Le but, ce sera d’avoir autre chose dans ma vie que le basket. »
Photo: FIBA
