Les semaines et les rencontres s'enchainent, mais la JL Bourg maintient le cap. Tout juste qualifiés pour la finale de l'Eurocup, les Aindinois étaient à nouveau attendus sur les parquets face à Blois ce dimanche. Une rencontre que les Burgiens ne voulaient pas galvauder malgré la fatigue et la perspective du premier match de leur finale européenne, programmé dès mardi à Paris. Mission accomplie, avec une victoire maitrisée (81-66) malgré un retour de l'ADA à -5 en fin de troisième quart-temps. De quoi satisfaire pleinement le coach Frédéric Fauthoux, dans des propos relayés par Le Progrès :
"Notre fin de troisième quart-temps difficile est due au fait que nous leur laissons trop de deuxièmes chances, mais aussi au manque de réussite à trois-points et aux lancers francs, peut-être à de la déconcentration et aussi à ce que Blois nous a proposés à ce moment-là [...] Nous avons fait ce qu’il fallait pour gagner ce match. Il était très important parce que nous voulions maintenir la pression sur le top 4. Avec l’échéance qui nous attend dans deux jours, c’était plutôt sérieux dans l’ensemble. Il fallait donner du rythme et de la confiance à certains : Maxime (Courby), E.J. (Rowland), Bryce (Brown). En ayant joué mercredi, il fallait faire attention aux temps de jeu. Je suis très satisfait de ce qu’il s’est passé aujourd’hui"
L'ombre de la relégation se rapproche pour Blois
Si la Jeu conforte sa place dans le top 4 et peut désormais se tourner sereinement vers ses grandes échéances européennes, la donne est bien différente pour son adversaire blésois. Toujours 17e, l'équipe de David Morabito compte même désormais deux victoires de retard sur Gravelines-Dunkerque, premier non-relégable. Si son club se trouve dans une position délicate à six journées de la fin, le coach regrette l'inconstance de son groupe tout tirant une nouvelle fois la sonnette d'alarme :
"Quand on n’arrive pas à respecter le plan de jeu pendant 40 minutes, on ne peut rivaliser avec personne. Nous ne sommes peut-être pas prêts à le faire toute une saison. Nous ne l’avons peut-être pas en nous. Mais je veux qu’on se bouge le c… et qu’on aille chercher les choses"
Finalement, la logique a été respectée ce dimanche entre deux clubs aux objectifs et situations opposés. Pour Bourg-en-Bresse, les deux premiers matches de la finale de l'Eurocup contre Paris sont désormais en ligne de mire. De leur côté, les Blésois joueront l'une de leurs dernières cartes dans la course au maintien contre l'ASVEL, dimanche prochain au Jeu de Paume.