Simone Fontecchio (2,01 m, 27 ans) a accompli sa première saison au Utah Jazz. Il sera le seul NBAer de la Squadra Azzurra à la Coupe du monde.
Pour le Corriere Della Sera, Simone Fontecchio revient sur sa saison avec le Jazz où il s'est fendu de 6,3 points et 1,7 rebond, à la fois sur le plan sportif et humain :
« C'était dur, surtout au début. Adoptez une nouvelle culture, des habitudes différentes, un autre endroit où vivre. Mais c'est aussi agréable d'offrir cette opportunité à ma fille, qui a déjà vécu dans trois pays différents à l'âge de quatre ans et qui comprend et parle trois langues ». Il reprend : « Oui, le bilan est positif. Je me sens plus conscient, je suis prêt pour l'année prochaine. Je savais qu'il y aurait des obstacles, mais j'étais mentalement prêt à les surmonter. Au bout d'un moment, j'ai compris ce que l'entraîneur attendait de moi : quand on a un rôle de spécialiste en NBA, il faut se limiter à faire ce dont l'équipe a besoin ».
En Euroleague, comme en équipe nationale, l'Italien était un joueur complet. Il est surtout considéré comme un shooteur longue distance en NBA.
« Si vous voulez rester dans un certain contexte, vous devez accepter le rôle qu'ils vous assignent, au moins jusqu'à ce que vous atteigniez un statut qui vous permette de montrer qu'il y a plus dans vos bagages. Je pense que je peux faire beaucoup de choses : même le Jazz le sait, mais je dois savoir respecter l'air du temps».
Voici venue l'heure de la Coupe du monde. Avec quelles ambitions ?
« Après les quarts de finale du dernier Championnat d'Europe, les attentes ont augmenté. Le groupe (avec l'Angola, les Philippines et la République dominicaine) est abordable, mais les matchs doivent être joués avec humilité et surtout ils doivent être gagnés. Nous sommes conscients que nous avons nos armes, nous savons que nous pouvons embarrasser nos adversaires avec notre petite configuration ». Il ajoute : « Il y a beaucoup d'équipes fortes, comme les USA, l'Espagne, la France, le Canada. La première étape est d'atteindre les quarts de finale, mais nous voulons prendre quelque chose d'important. Ensuite, dans ces compétitions, il faut se sentir bien au bon moment et il faut toujours un peu de chance »
Photo : FIBA