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Décryptage - Du soulagement et des chantiers pour les Bleus

D’abord refroidis par leur entame de tournoi olympique malgré l’engouement populaire du Stade Pierre-Mauroy de Villeneuve d’Ascq, on a retrouvé des Bleus soulagés après le succès inaugural face au Brésil (78-66). Les enseignements à dresser sont nombreux, chacun en est conscient.

Nicolas Batum © FIBA

On avait beaucoup de pression sur ce match-là et l’obligation absolue de s’imposer donc on est forcément soulagés”, a soufflé le sélectionneur Vincent Collet en zone mixte après le succès inaugural face au Brésil (78-66). Le rendez-vous était en effet immensément attendu. Au-delà d’une ouverture de Jeux Olympiques forcément exaltante devant pratiquement 27 000 spectateurs au Stade Pierre-Mauroy de Villeneuve d’Ascq, l’enjeu sportif était déjà géant. Battre la Seleçao était primordial à de nombreux égards.

En gagnant de 12 points, les Bleus ont dégagé leur horizon. L’équipe de France a déjà un pied en quart de finale et sera pratiquement qualifiée en cas de victoire contre le Japon ce mardi (17h15). “Si on veut aller là où on veut, il fallait prendre ce match avec l'aspect point average, a analysé Rudy Gobert. Je ne sais pas si quelque chose peut rassurer notre public mais c’est une victoire importante. On n'est plus au stade où il faut se rassurer mais à celui de gagner”. Revenons point par point avec les acteurs de la rencontre.

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Sueurs froides en rampe de lancement

Ne nous voilons pas la face : l’entrée en matière des Bleus était tout sauf rassurante. Après 12 minutes, les hommes de Vincent Collet étaient largués à 12 unités (15-27) et le fantôme de Jakarta resurgissait. La tension était palpable en tribunes et sur le terrain. “On était un peu coincés du cul, poétise Evan Fournier. Je n’ai pas envie de dire qu’on était pris par l’enjeu mais on ne jouait pas libérés”. “On a fait preuve d’une grande nervosité”, ajoute le capitaine Nicolas Batum. 

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