Le calendrier fait parfois bizarrement les choses. Il propose ce mercredi un ASVEL-Basket Landes en championnat alors que les deux équipes vont se retrouver samedi à l'Accor Arena de Paris-Bercy en finale de la Coupe de France. Mais cette double ration excite la présidente landaise, Marie-Laure Lafargue. Elle s'est confiée à Sud Ouest :
"Même si on joue Lyon en milieu de semaine, l’œil est logiquement plus porté sur la finale de samedi. Pas que celui de mercredi n’ait pas d’importance. J’ai invité la présidente de Lyon à reposer ses joueuses mercredi (rires). Les filles et le staff, des deux côtés, auront une semaine un peu tordue, lorgnant forcément la finale. Mais elles ont la dalle. Huit d’entre elles ont déjà vécu cette expérience-là l’an dernier et ont raconté à celles qui n’étaient pas là ce que ça représentait. Et puis il y a cette excitation particulière du contexte d’une finale. On ne vivra jamais la même chose que l’année dernière pour plein de raisons, mais on a quand même un capital expérience sur ce moment-là qui ne donne qu’envie de se jeter dedans à corps perdu."
Les Landaises seront-elles les reines de Bercy comme en 2022 ? En tous les cas, le succès populaire est garanti.
"On sera quasiment 1 200. Ce n’est pas simple, vu le contexte économique. Mais il y a un truc fou. J’ai souvenir l’an dernier de gens de Pau-Orthez qui m’ont dit, alors qu’ils la gagnent juste derrière, « notre meilleur moment des fnales, c’est la vôtre. On a découvert le basket féminin dans des atours qu’on ne connaissait pas. » La fédération nous a dit que cette fois, les places avaient été vendues dès janvier, hors celles attribuées au club. Elle est convaincue que la finale qu’on a disputée l’an dernier a donné un éclat particulier à la journée. Il y avait une espèce de caisse de résonance qui s’est vérifiée à nouveau. Avant, Bercy était plein pour la finale des garçons, et ça allait et venait pour les finales jeunes et dames plus tôt dans la journée."
Photo : Basket Landes