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Dossier salaires - Le basket français fait sa révolution

Finances en hausse, conséquences de la montée en puissance de la G-League et des ligues asiatiques, liens entre clubs et agents dans le recrutement… Basket Europe dresse un état des lieux du marché français avec plusieurs dirigeants, agents et le président de la LNB, Philippe Ausseur.

Nadir Hifi © Thomas Savoja

Basket Europe vient de révéler son dossier sur les salaires de Betclic Elite et Pro B en 2023-2024, avec en conclusion cet état des lieux annuel du marché français. L’ensemble de ces contenus premium est réservé à nos abonnés, et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés. N’hésitez plus, abonnez-vous à partir de 13 centimes par jour.


Propulsé par ses locomotives, le basket français brasse de plus en plus d’argent. Voilà un des constats dressé tout au long de notre dossier salaires, qui ne vient que confirmer la hausse des budgets et masses salariales annoncée en début de saison par la Ligue Nationale de Basket. La saison dernière, les revenus d’exploitation des 36 clubs de LNB ont progressé de 15 % pour s’établir à un niveau record de 160,7 millions d’euros au 30 juin 2023. Il y a de quoi se réjouir de la progression économique générale du basket français. “L’inflation continue d’affecter les comptes annuels mais, dans l’ensemble, on a une très belle orientation des budgets dans l’élite comme en Pro B”, certifie à notre micro Philippe Ausseur, président de la Ligue Nationale de Basket (LNB).

Cela se constate dans la progression des salaires et notamment dans le budget médian cette saison en Betclic Elite, qui est supérieur à 6 millions d’euros pour la première fois de son histoire (+5 % par rapport à 2022-2023). “Objectivement, notre élite est bien placée. On se situe désormais plutôt dans la bonne moyenne en Europe au sens large, assure l’ancien président de la Direction nationale du conseil et du contrôle de gestion (DNCCG). L’Allemagne est proche de nous, sinon les cas sont assez disparates. Nous avons comblé beaucoup de notre retard sur l’Italie. Je mets de côté la Turquie, qui a une économie un peu différente, surtout basée sur des mécènes. Les budgets espagnols sont historiquement supérieurs à ceux de la France mais il faut relativiser cela car l’écart-type est très fort. Quatre clubs - le Real Madrid, le FC Barcelone, Valence et Baskonia - sont très hauts mais en termes de budget médian, la France a rattrapé son retard (4,8 millions d’euros en Liga Endesa en 2021-2022). Au passage, je reste toujours dubitatif sur le modèle économique de clubs omnisports comme le Real Madrid. Quand on a un budget de 35 millions d’euros et qu’on en a plus de 25 de pertes, je me demande si le vrai budget ne serait pas plutôt 10 millions d’euros…

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