Dix-huit ans après son premier titre avec Vitoria, dix après le second, le coach monténégrin Dusko Ivanovic, 62 ans, en a remporté un troisième avec le club basque. Dans ses commentaires d’après match, il a rassemblé les mots « souffrance » et « plaisir ». Ca ne surprendra pas ceux qui le connaissent…
« Ce fut un match difficile. Je pense que nous avons appris la leçon du premier match contre Barcelone et surtout en seconde période, nous avons mieux lu le jeu en défense et en attaque. Nous avons joué contre une grande équipe; la dernière balle a décidé de tout et elle est tombée de notre côté »
« Je pense que nous le méritons pour tout le tournoi. Grâce au travail de ces gars pendant et après la quarantaine, ils ont très bien fonctionné. Quelqu’un a dit de nous féliciter. « Que nous avons beaucoup souffert, que nous avons beaucoup souffert ! » Mais les jeunes ne comprennent rien: la souffrance, si vous la comprenez, est motivation et plaisir. Mais ils sont jeunes et ils vont apprendre, ils ont le temps »
«Je suis très content pour moi, pour les joueurs, pour le club, pour les fans… Beaucoup ne sont pas là, mais nous avons ressenti leur présence. Dommage que l’on n’ait pas pu jouer avec notre public, qui aurait été là pour nous soutenir »
«Il y a dix ans, nous avons gagné avec un 2 + 1 et j’ai dit que la réalité peut parfois être plus jolie que les rêves. Cette finale à Valence était quelque chose de similaire à ce qui s’est passé il y a dix ans »