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Edouard Choquet met fin à sa carrière : « Je veux prendre cette annonce comme une renaissance »

A 34 ans, le meneur de jeu de Fos-sur-Mer, Edouard Choquet, tire sa révérence, lui qui a commencé sa carrière professionnelle avec Limoges, sa ville de naissance -il est né au moment de la victoire en Coupe des Coupes en 1988-, et comme il aime écrire, il a partagé l’information sur les réseaux soci

A 34 ans, le meneur de jeu de Fos-sur-Mer, Edouard Choquet, tire sa révérence, lui qui a commencé sa carrière professionnelle avec Limoges, sa ville de naissance -il est né au moment de la victoire en Coupe des Coupes en 1988-, et comme il aime écrire, il a partagé l’information sur les réseaux sociaux avec un document photographique personnel.

« J’avais une dizaine d’années et une obsession : celle de pouvoir, un jour, fouler les parquets avec la légitimité, le talent et la fierté d’un joueur professionnel.

Et puis, j’ai fait un pacte avec moi-même. Celui de ne jamais mettre de limite à mes envies, mon engagement, ma force de travail et ma passion.

25 ans plus tard, 25 ans qui ont couru comme jamais je n’aurais pu l’imaginer, je regarde avec le plus grand plaisir l’enfant amoureux de basket que j’étais avoir pu franchir de nombreuses étapes qui auraient pu ne jamais l’avoir été.

Je ne voyais pas une carrière comme de l’argent ou de la gloire, je la voyais comme le plaisir du shoot important, de la belle passe, de devenir meilleur chaque jour mais aussi du chemin d’un groupe de personnes devenu équipe vers un but commun.

Après coup, je me rends compte également qu’une carrière est un challenge quotidien fait de choix, de sacrifices, d’échecs qui, à la fin, rendent le chemin si beau.

Je ne pourrai jamais remercier directement chaque personne ayant croisé mon chemin durant ce parcours tant elles ont été nombreuses. Ce qui est sûr en revanche, c’est que je garde en moi la gratitude de me dire que chacune d’entre elles à participer à devenir qui je suis aujourd’hui.

Ce sont ma famille, mes proches, des coéquipiers, des entraîneurs, des dirigeants, des partenaires, des bénévoles, des supporters, des adversaires, des arbitres, des officiels…

On parle souvent de la « petite mort » du sportif qui doit se retirer.

Je veux prendre cette annonce comme une renaissance.

La renaissance du petit garçon de Beaublanc qui aura vécu 15 ans comme il l’avait décidé.

Le renaissance de la personne qui, malgré l’amour passionnel porté à son métier, a compris qu’une vie l’attendait après.

Le basket, dans sa forme de joueur professionnel prend fin aujourd’hui comme on finit un chapitre mais le livre continuera, sans aucun doute, à se remplir de belles histoires.

Edouard. »

Photo : Byers

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