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Edwige Lawson-Wade (directrice sportive de Lattes-Montpellier) : « Je n’ai pas été licenciée »

Une semaine après avoir conquis la Coupe de France, le club héraultais a décidé de prendre un tournant et de se séparer de sa directrice sportive, Edwige Lawson-Wade, en poste depuis 2018. Il est l’heure de faire le bilan au lendemain de la qualification du BLMA au Final Four de Bourges.

Une semaine après avoir conquis la Coupe de France, le club héraultais a décidé de prendre un tournant et de se séparer de sa directrice sportive, Edwige Lawson-Wade, en poste depuis 2018. Il est l’heure de faire le bilan au lendemain de la qualification du BLMA au Final Four de Bourges.

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Quel bilan faites-vous de vos trois années en tant que directrice sportive du BLMA ?

Je suis quelqu’un de positif et je vais en faire un bilan positif. La première année, nous faisons la finale de la coupe d’Europe et la finale du championnat. La seconde, nous nous qualifions pour les 1/4 de finale de l’Euroleague, une performance historique pour le club et nous étions aussi bien placées pour aller chercher un titre en championnat et cette année une coupe de France et on joue le titre. Nous avons fait trois belles saisons.

Au-delà des titres, que vous a apporté le BLMA ?

J’avais déjà été dirigeante à Lattes-Montpellier, il y a quelques années aux côtés de Valery Demory (NDLR: coach de LDLC Asvel), et là j’ai eu ce poste de directrice sportive. Cette expérience a été encore plus intense que la première fois car mon rôle était un peu plus élargi avec la présidence qui souhaitait structurer le club. Donc au-delà des titres, je pense que nous avons fait avancer le club à un nouvel échelon professionnel avec, par exemple, une kinésithérapeute à temps plein, la création d’une académie ou encore un staff plus consistant. J’ai beaucoup appris car c’est un poste compliqué avec des responsabilités et des décisions à prendre, il faut essayer de rester compétitif en essayant de respecter un certain budget. Nous avons le 5e budget de LFB et notre objectif chaque saison, c’est de battre l’Asvel et Bourges. Cela a été un challenge très compliqué pour faire les équipes ces trois dernières années avec le coach, Thibaut Petit, il fallait trouver une alchimie dans cette équipe et qu’elle puisse rester compétitive dans ce championnat.

« Mon mari est maintenant très respecté en tant qu’entraîneur dans la meilleure ligue au monde »

Quel est votre sentiment après avoir été débarquée ?

Je n’ai pas été licenciée. Le BLMA décide de prendre un autre chemin et une autre trajectoire. Je ne peux donc que respecter ça. Le maire de Lattes, Cyril Meunier, veut continuer de construire un club différent et on verra dans quelques années ce que cela sera. Je serai là pour regarder et encourager les futures Gazelles du BLMA. Maintenant, j’ai beaucoup appris, j’ai fait trois années. Il y a eu des supers moments et d’autres moins bons comme dans la vie et je vais surtout retenir le positif et apprendre de mes erreurs car en tant que jeune directrice sportive, j’en ai fait. Je vais pouvoir prendre le temps de réfléchir et de voir ce que j’aurais pu faire différemment et voir ce que j’ai fait de bien.

Quel regard portez-vous sur la trajectoire de votre mari, James Wade, qui est head coach au Chicago Sky ?

Je suis très fière de mon mari. Sa carrière d’entraîneur a demarré très vite en étant stagiaire puis dès la deuxième année nous l’avons engagé comme assistant (NDLR: au BLMA). Ensuite, il est parti du côté de Minnesota où il a gagné le titre WNBA (NDLR: comme assistant coach*) et maintenant il est coach et général manager des Chicago Sky. Il est en train de monter une équipe pour lui aussi jouer un titre, même si cela va être très compliqué car il y a de très belles équipes en face. Mon mari est maintenant très respecté en tant qu’entraîneur dans la meilleure ligue au monde, donc étant sa femme, c’est difficile de ne pas être super fière de ce qu’il fait.

*L’Américano-français James « Coco » Wade, 46 ans, a été auparavant meneur de jeu notamment dans différents clubs français de divisions inférieures et aussi assistant-coach à UMMC Ekaterinbourg. Il a été élu Coach of the Year en WNBA en 2019.

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Quel bilan faites-vous de vos trois années en tant que directrice sportive du BLMA ?

Je suis quelqu’un de positif et je vais en faire un bilan positif. La première année, nous faisons la finale de la coupe d’Europe et la finale du championnat. La seconde, nous nous qualifions pour les 1/4 de finale de l’Euroleague, une performance historique pour le club et nous étions aussi bien placées pour aller chercher un titre en championnat et cette année une coupe de France et on joue le titre. Nous avons fait trois belles saisons.

Au-delà des titres que vous a apporté le BLMA ?

J’avais déjà été dirigeante à Lattes-Montpellier, il y a quelques années aux côtés de Valery Demory (NDLR: coach de LDLC Asvel), et là j’ai eu

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Photo : Edwige Lawson et son mari James Wade (WNBA)

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