Mis à part Mike James, qui l’a disputé en 2016 avec Vitoria, aucun Monégasque n’a jamais joué de Final Four. Peu importe : Elie Okobo et Yakuba Ouattara avancent avec confiance face au leader de la saison régulière d’Euroleague, l’Olympiakos, en demi-finale (ce vendredi à 17h sur La Chaîne L’Equipe et Skweek... et ne s'interdisent pas de rêver !
Elie Okobo, arrière de l’AS Monaco : « Avec la NBA et l’EuroBasket, un Final Four, je le situe dans le top 3. Ce sont de très grosses échéances, de très gros tournois. On a travaillé dur pour en arriver là, ça faisait partie des objectifs du début de saison. Maintenant qu’on y est, il ne faut pas s’en satisfaire. On a tous ça en tête. On pense être capables de faire de belles choses ici pendant ce Final Four et on va tout faire pour. Les deux matches (de saison régulière) contre l’Olympiakos étaient globalement très intenses, je pense qu’il y aura un niveau d’intensité similaire voire supérieur demain (vendredi). Je ne pense pas qu’on ait un avantage psychologique par rapport à ces deux victoires en saison régulière. Eux, ils ont l’expérience du Final Four de l’année dernière. Ils ont un peu plus d’expérience que nous, on est beaucoup à jouer notre premier Final Four. Après, c’est une question d’énergie, de concentration. Il faudra être efficaces, faire le moins d’erreurs possibles, ne pas perdre de ballons, être durs défensivement, et défendre en équipe surtout. On va défendre collectivement en tentant de limiter l’influence de leurs joueurs clés. On a les pièces pour, avec Yakuba (Ouattara), Alpha (Diallo) et John (Brown). Ça va être un vrai combat défensif. Je suis motivé, concentré, il me tarde que ça commence. »
Yakuba Ouattara, capitaine de Monaco : « C’est une première pour nous mais on est prêts. On a préparé ce match toute la semaine, à la vidéo. On a essayé différentes stratégies offensives, défensives. C’est un match couperet, on sait que tout peut arriver, que la vérité du classement n’est pas celle d’un match, comme les deux victoires en saison régulière ne valent plus aujourd’hui. Le seul point positif, c’est que ça nous donne de la confiance parce qu’on sait qu’on peut les battre. Le Maccabi Tel-Aviv était une équipe similaire à nous, l’Olympiakos a un profil totalement différent, on l’a vu l’année dernière. Dans leur jeu, la balle circule beaucoup. Quelques joueurs peuvent sortir du lot en plus des stars qu’on connait. Notre jeu repose davantage sur les individualités mais on a d’autres forces. Arrêter Kostas Sloukas est fondamental. Leur jeu passe par lui, il est capable de faire briller son équipe, de mettre de gros shoots. Si on arrive à le ralentir, on aura fait une bonne partie du boulot. Après, il y a énormément de facteurs X qui font le travail de l’ombre : Sasha Vezenkov en tête, Kostas Papanikolaou, Mous Fall... Il ne faudra pas donner de munitions à ce genre de joueurs-là, sinon on le paiera cash. Les petits détails font la différence dans ce genre de match. Ça peut se jouer sur une possession, une balle perdue, un rebond offensif… On sait à quel point ce genre de détails sont importants. Ce sera un combat. On ne veut rien laisser à l’adversaire. On leur montrera qu’il n’y aura de facile. On n’est pas là pour participer. Quand on a une chance de participer au Final Four, on donne tout pour ne pas avoir de regrets. »
À Kaunas (Lituanie).
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Photo : Elie Okobo (AS Monaco)