Shooteur d’élite de l’Elan Chalon depuis la saison dernière, sélectionné pour le concours de tirs à trois points du All Star Game, Bastien Pinault (1,95m, 25 ans) se fait petit à petit une place en Jeep Elite. Formé à Pau, puis passé par La Rochelle et Evreux, le natif de Tarbes a saisi sa chance sous la houlette de Jean-Denys Choulet en Bourgogne. Il se prête au jeu du « En Direct ».
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Votre premier match en pro :
Mon premier match officiel c’était à l’époque où Pau était en Pro B, en 2012/13, c’était contre Saint-Vallier. J’avais mis mon premier panier dans ce match-là, un tir à trois points. Ils ont changé en défense après un pick and roll, je m’étais retrouvé sur le pivot, j’ai shooté et c’est rentré. J’avais aussi fait un sur deux aux lancers et je suis sorti. C’est un super bon souvenir.
Le joueur qui vous a rendu meilleur :
Il y en a deux. Quand j’étais en Nationale 1 à La Rochelle, je suis tombé avec Fayçal Sahraoui. Ça a un peu été mon papa sur la saison. Il m’a vachement conseillé. Depuis que je suis à Chalon, je dirais Mike Gelabale. C’est mon voisin dans le vestiaire, il me donne souvent des conseils sur ce que je peux faire de mieux, ce que je fais pas bien. C’est la force calme de l’équipe, il a vécu des centaines de trucs incroyables comme les Jeux Olympiques. Il a tout vu et tout vécu donc je pense que c’est une personne de bon conseil rien que par son passé.
Le meilleur joueur actuel de Jeep Elite :
J’aimais bien Zachery Peacock, je le trouve vraiment très, très fort. Mais cette année il y a Justin Robinson qui est incroyable. Je pense qu’actuellement ils sont trois vraiment à dominer avec (Devin) Ebanks.
Le coach qui vous a le plus marqué :
Question chiante… Je dirais Frédéric Fauthoux et Jean-Denys Choulet. Freddy Fauthoux c’était vraiment la meilleure période basket de ma vie, même si ce n’était pas en professionnel. C’est un vrai bon leader d’hommes qui fait des super groupes. Jean-Denys Choulet parce qu’il m’a donné ma chance à Chalon et puis parce que depuis que je suis avec lui j’ai beaucoup progressé.
Le club dans lequel vous rêveriez de jouer :
Barcelone ! J’aimerais bien pouvoir un jour jouer à Barcelone même si le niveau est vraiment très haut. J’ai toujours eu un petit faible pour cette équipe.
La salle dans laquelle vous avez joué avec le plus d’ambiance :
Je mets les deux à égalité mais le Palais des Sports de Pau et Beaublanc lors des derbys Pau-Limoges. Ce sont deux ambiances différentes mais dans les deux cas c’est quand même chaud à jouer.
Le pire souvenir en carrière :
Quand j’ai fait toute la préparation avec l’Equipe de France U20, que j’avais réussi à gagner ma place dans l’équipe alors que je n’avais jamais été appelé avant et que je me suis blessé trois jours avant de partir au championnat d’Europe. Une fracture de fatigue après une saison très, très longue. J’étais à Pau, je faisais les matchs de Nationale 2 et ceux des pros. C’était compliqué avec parfois trois entraînements par jour dans la semaine. C’est mon plus grand regret en tout cas.
Le meilleur souvenir :
La demi-finale avec Evreux contre Boulazac quand j’ai mis le panier au buzzer de derrière la planche ! Il y a aussi la finale des playoffs de Pro B avec Evreux, même si elle a été perdue, c’était un très bon moment.
Le meilleur joueur avec qui vous avez joué :
J’adorais Teddy Gipson à l’époque de Pau. Soit lui, soit Nate Wolters l’année dernière à Chalon.
L’adversaire le plus coriace :
Giannis Antetokounmpo qui est maintenant en NBA. En tournoi de préparation à Chartres, il était avec la Grèce. C’était déjà quelque chose, il jouait déjà poste 1, 2, 3, 4 et 5. Il avait dû mettre quelque chose comme 35 points, mais en sifflant. C’était chiant. On avait gagné, mais il avait été incroyable. J’avais été amené à défendre sur lui et c’était un petit peu compliqué…
Ton match référence en carrière :
Ça dépend du niveau. J’avais mis 30 points en NM1, mais ça reste la NM1 avec tout le respect que j’ai pour la division. Je dirais l’année dernière contre Monaco (ndlr, 17 points à 6/8 aux tirs dont 3/3 à trois points mais défaite 99-73).
Si vous pouviez prendre le move d’un joueur :
La vitesse de sortie d’écran de Jaycee Carroll, le shooteur du Real Madrid. C’est ce que se rapproche le plus de mon jeu et je pense qu’il n’y a peut-être pas mieux en Europe.
Pourquoi le numéro 7 :
C’était le numéro de mon père quand il était pro. Avant j’avais le 9 mais je ne pouvais pas le prendre à Jeremy Nzeulie quand je suis arrivé ici. Du coup j’ai pris le 7 et comme j’ai fait une bonne saison avec je me suis dit que ça deviendrait mon nouveau numéro.
Votre meilleur pote dans le basket :
J’en ai plusieurs. Tous les potes avec qui j’étais en centre de formation à Pau. Ils alternent aujourd’hui entre la Pro B et la Nationale 1. Je veux pas faire de jaloux, tous les jeunes avec qui j’étais à Pau au centre de formation.
Si vous deviez choisir quatre mecs pour monter une équipe avec vous, qui choisiriez-vous :
Je mets Sébastien Cape à la mène, moi au poste 2, Samir Mekdad au poste 3, Pierre Pelos au poste 4 et Ousmane Camara au poste 5.
La ville où vous avez joué que vous préférez :
Je dirais La Rochelle parce que après j’ai fait Evreux et Chalon, c’est pas la folie !
Principale occupation entre deux entraînements :
Le golf. C’est génial. J’aime bien aussi traîner à la maison.
Si vous pouviez changer une règle dans le basket :
J’en ai aucune idée, tiens ! Jouer des quart-temps de quatre fois douze minutes comme en NBA, comme ça on a plus de temps sur le terrain.
Si vous ne jouiez pas au basket :
Je n’en sais rien. Je n’étais pas fan de l’école, mais je suis un peu attiré par ce qui est l’immobilier et les placements financiers mais de là à en faire mon métier, je ne sais pas. J’aurais vu où la vie me menait et j’aurais improvisé sur le moment.
Après le basket :
Je ne sais pas du tout. Je verrai où j’en suis, la carrière que j’aurais fait et peut-être que ça m’ouvrira des portes pour ma reconversion. Je ne suis pas fermé à reprendre mes études vers mes 30 ans comme il y a beaucoup de sportifs qui le font. Ça pourrait être bien parce que j’ai un BAC+2 en gestion des unités commerciales. Peut-être continuer dans cette lignée-là.
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Votre premier match en pro :
Mon premier match officiel c’était à l’époque où Pau était en Pro B, en 2012/13, c’était contre Saint-Vallier. J’avais mis mon premier panier dans ce match-là, un tir à trois points. Ils ont changé en défense après un pick and roll, je m’étais retrouvé sur le pivot, j’ai shooté et c’est rentré. J’avais aussi fait un sur deux aux lancers et je suis sorti. C’est un super bon souvenir.
Le joueur qui vous a rendu meilleur :
Il y en a deux. Quand j’étais en Nationale 1 à La Rochelle, je suis tombé avec Fayçal Sahraoui. Ça a un peu été mon papa sur la saison. Il m’a vachement conseillé. Depuis que je suis à Chalon, je dirais Mike Gelabale. C’est mon voisin dans le vestiaire, il me donne souvent des conseils sur ce que je peux faire de mieux, ce que je fais pas bien. C’est la force calme de l’équipe, il a vécu des centaines de trucs incroyables comme les Jeux Olympiques. Il a tout vu et tout vécu donc je pense que c’est une personne de bon conseil rien que par son passé.
Le meilleur joueur actuel de Jeep Elite :
J’aimais bien Zachery Peacock, je le trouve vraiment très, très fort. Mais cette année il y a Justin Robinson qui est incroyable. Je pense qu’actuellement ils sont trois vraiment à dominer avec Ebanks.[/arm_restrict_content]
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Photos : Charlotte Geoffray
