Double champion de France, une fois avec Nanterre puis une fois avec l’ASVEL, David Lighty fait partie des Américains fidèles au championnat de France. Dans sa sixième saison dans l’Hexagone, l’arrière toujours très souriant est un personnage apprécié en Jeep Elite. Vainqueur de la coupe de France samedi dernier avec Villeurbanne, il répond aux questions du « En Direct ».
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Votre premier match en pro :
Oh! mon premier match en tant que professionnel… Oh!, ça remonte ! Je me souviens d’un match de présaison quand je suis arrivé en Italie. J’avais joué tout le match et j’étais fatigué, c’est pour ça que je m’en souviens (rires). Ça reste un bon souvenir. Je ne savais pas à quoi m’attendre, c’était tout nouveau pour moi. Je ne savais pas quel allait être mon rôle, j’étais un peu nerveux.
Le joueur qui vous a rendu meilleur :
Je pense à David Andersen. Sur des petites choses. Il m’a aidé à comprendre comment devenir un professionnel. Il est pro depuis plus de 20 ans donc je pense juste que le fait d’être à ses côtés, parler avec lui m’a beaucoup apporté.
Un modèle dans le basket :
Je regardais jouer tout le monde, mais mon joueur préféré était surement Tracy McGrady. Bien sûr, Michael Jordan aussi. J’ai pu voir Michael Jordan jouer en vrai, mais je n’ai jamais vu McGrady.
Le meilleur joueur actuel de Jeep Elite :
C’est compliqué d’en choisir qu’un seul ! Je prendrais Justin Robinson, de Chalon. Malgré sa petite taille, il fait tant de choses. Il est incroyable, je le choisirais pour ce qu’il apporte à son équipe.
Le coach qui vous a le plus marqué :
J’ai côtoyé des coaches avec des styles tellement différents. Je vais choisir un coach avec qui j’ai gagné un titre. J’ai gagné ici (Villeurbanne)… mais c’est compliqué j’ai aussi gagné avec Pascal Donnadieu à Nanterre. Et cette année, c’est la première fois que je suis en tête du championnat. Je vais choisir les trois coachs que j’ai eu à Lyon : JD Jackson, TJ Parker et Zvezdan Mitrovic.
Le club dans lequel vous rêveriez de jouer :
Les Cleveland Cavaliers. C’est l’équipe de mes rêves parce que c’est là où je suis né.
La salle dans laquelle vous avez joué avec le plus d’ambiance :
Belgrade. Jouer contre le Partizan c’est fou. Je n’avais jamais vu ça avant. C’est quelque chose qu’il faut vivre, ça ne suffit pas d’en parler.
Le pire souvenir en carrière :
Quand tu te blesses. Peu importe la blessure, c’est vraiment un sentiment terrible de se blesser en plein match.
Le meilleur souvenir :
Tout le monde parlerait de titres mais pour voir c’est juste le fait de créer des groupes, des bandes. Les relations que tu crées avec tes coéquipiers c’est spécial. Le fait de vivre des hauts et des bas avec ton équipe, c’est spécial. Je pense que c’est ce qui va me manquer le plus quand j’aurais pris ma retraite.
Le meilleur joueur avec qui vous avez joué :
En professionnel, je dirais Mike Conley. Mais j’ai joué avec Greg Oden à l’université. Il était vraiment dominant, il rendait le jeu tellement facile.
L’adversaire le plus coriace :
LeBron James, sans hésiter.
Le trophée dont vous êtes le plus fier :
Mon premier trophée, le titre avec Nanterre. C’était une saison folle pour moi. Ma mère est décédée cette année-là, donc j’ai vécu beaucoup d’émotions pendant cette saison. Sur le terrain on a terminé à la huitième place, personne ne nous attendait mais nous avons remporté le championnat et marqué l’histoire.
Votre match référence en carrière :
Je pense que c’était à l’université. J’ai fait un 8/8 à trois points et j’avais mis 30 et quelques points. Mais j’ai joué tellement de matchs, je ne sais pas. De toute façon, je ne pense qu’à gagner
Si vous pouviez prendre le move d’un joueur :
Le fadeaway de Michael Jordan. On ne peut pas défendre dessus, c’est unstoppable.
Si vous deviez payer pour voir un joueur :
J’aurais aimé pouvoir voir Wilt Chamberlain marquer 100 points. J’aurais payé pour voir ça.
Pourquoi le numéro 23 :
Michael Jordan, bien sûr. C’est le premier numéro que j’ai eu.
Votre meilleur pote dans le basket :
C’est compliqué, il y en a beaucoup (rires) ! Je dirais Evant Turner (ndlr, Portland TrailBlazers).
Si vous deviez choisir quatre potes pour monter une équipe avec vous, qui choisiriez-vous :
Greg Oden au poste 5, Jared Sulligner en 4, Evan Turner en 3 et Mike Conley au poste 1.
La ville où vous avez joué que vous préférez :
Lyon, de loin !
Vos hobbies en dehors du basket :
J’aime la nourriture, j’aime regarder des films, être avec mon fils et ma famille. Mais j’aime vivre des expériences, voyager et découvrir de nouvelles cultures.
Si vous pouviez changer une règle dans le basket :
C’est une bonne question ! J’enlèverais les fautes d’équipe (rires).
Si vous ne jouiez pas au basket :
Je serais toujours dans le sport. Dans l’entraînement de joueurs, j’aime être près des gens, des enfants. Quelque chose dans le développement des jeunes.
Après le basket :
Je développerai mes business et je me lancerai dans le coaching, comme je l’ai expliqué.
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Votre premier match en pro :
Oh mon premier match en tant que professionnel… Oh, ça remonte ! Je me souviens d’un match de présaison quand je suis arrivé en Italie. J’avais joué tout le match et j’étais fatigué, c’est pour ça que je m’en souviens (rires). Ça reste un bon souvenir. Je ne savais pas à quoi m’attendre, c’était tout nouveau pour moi. Je ne savais pas quel allait être mon rôle, j’étais un peu nerveux.
Le joueur qui vous a rendu meilleur :
Je pense à David Andersen. Sur des petites choses. Il m’a aidé à comprendre comment devenir un professionnel. Il est pro depuis plus de 20 ans donc je pense juste que le fait d’être à ses côtés, parler avec lui m’a beaucoup apporté.
Un modèle dans le basket :
Je regardais jouer tout le monde, mais mon joueur préféré était surement Tracy McGrady. Bien sûr, Michael Jordan aussi. J’ai pu voir Michael Jordan jouer en vrai, mais je n’ai jamais vu McGrady. [/arm_restrict_content]
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Photo : Infinity Nine Media