Aller au contenu

En direct avec Johan Passave-Ducteil (Châons-Reims) : « Il me manque deux choses, l’étranger et l’Equipe de France »

Passé par Saint-Etienne, Limoges, Nanterre, Bourg-en-Bresse et Dijon, Johan Passave-Ducteil (2,01m, 33 ans) vient de rejoindre Châlons-Reims pour la saison 2018/19. Il répond aux questions du « En Direct ».

Passé par Saint-Etienne, Limoges, Nanterre, Bourg-en-Bresse et Dijon, Johan Passave-Ducteil (2,01m, 33 ans) vient de rejoindre Châlons-Reims pour la saison 2018/19. Il répond aux questions du « En Direct ».

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

Votre premier match en pro :

Franchement… Non ! (rires) C’était à l’époque de Saint-Etienne ! Je n’en ai aucune idée… Je pense que c’est en 2002/03. Par contre ce qui est génial par rapport à ma carrière, c’est que j’ai eu la chance de jouer contre Stéphane Ostrowski, qui a ensuite été mon GM, j’ai joué contre les anciennes gloires françaises et ça montre qu’ils étaient en forme les papys à l’époque.

Le joueur qui vous a rendu meilleur :

Il y en a plusieurs, mais ce sont surtout des joueurs que je voulais dépasser en fait. Le plus référencé que j’ai c’est Uche Nsonwu. C’était vraiment un objectif. Quand j’ai joué contre lui et qu’il m’a « adoubé », j’étais vraiment heureux. A l’époque c’était Eric Chaulvet, l’intérieur français de Saint-Etienne. Je le côtoyais tous les jours donc je voulais tout faire comme lui. Au tout début quand j’ai commencé le basket à Paris, c’était Mamoutou Diarra. J’étais poste 5, mais tout le monde voulait être comme lui ! C’était une star à Paris. Anthony Stanford aussi à l’époque, en plus maintenant c’est l’assistant coach de Cédric Heitz. Il y en a plein des joueurs qui m’ont influencé mais qui n’ont rien à voir avec mon poste. Je voulais être référencé comme eux. Le plus prestigieux c’est Kyle Hines, que j’ai eu la chance d’affronter en Euroleague. Il est plus petit que moi, mais physiquement il en impose. C’est vraiment lui l’ultime. Dans le sens où il m’a donné de l’espoir dans le fait que finalement ce n’est pas la taille qui importe, c’est ce que tu fais derrière.

Le coach qui vous a le plus marqué :

Celui qui m’a fait le plus progresser, tout le monde le connait, c’est Pascal Donnadieu. Il m’a donné cette confiance qui m’a permis de m’élever au-delà de ce qu’on pensait. Même si je crois qu’il s’en doutait un peu alors que moi non.

Le club dans lequel vous rêveriez de jouer :

Il y a deux choses que je n’ai pas pu faire pour l’instant dans ma carrière et qui me manquent, c’est avoir pu jouer à l’étranger et porter le maillot de l’Equipe de France. A part ça, que veux-tu que je dise sur ma carrière ? Par rapport à ce qui était prévu, ce qu’elle est à l’arrivée… En étant super exigeant, c’est une mission à l’étranger et l’Equipe de France. Sinon, je suis plus que heureux de la carrière que j’effectue.

La salle dans laquelle vous avez joué avec le plus d’ambiance :

Je suis obligé de dire Limoges. J’ai eu la chance de jouer des Pau-Limoges ou même des Poitiers-Limoges, c’était incroyable. Je suis obligé de leur accorder ça. Il n’y a pas de comparaison par rapport au derby, c’est sûr.

« En Euroleague, ceux qui nous ont fait comprendre qu’il n’y aurait même pas une once d’espoir, c’est Fenerbahce »

Le pire souvenir de joueur :

Cette blessure à Dijon lors du dernier match de championnat (ndlr, rupture des ligaments croisés).

Le meilleur souvenir de joueur :

C’est dur d’en sortir un mais je dirais l’épopée de 2013, champion de France avec Nanterre.

Le meilleur joueur avec qui vous avez joué :

Le meilleur en tout point de vue… Bonne question… Je dirais… Ah c’est dur parce qu’il y a des joueurs dont j’aime bien le jeu, il y en a qui m’ont fait vibrer… Mais le meilleur je vais mettre Adam Harrington que j’ai côtoyé quand j’étais à Limoges. En deuxième division, c’était incroyable d’avoir un joueur de ce calibre-là.

Le meilleur joueur que vous avez affronté :

C’est compliqué, j’ai eu la chance de jouer l’Euroleague ! Oh la la… Je vais choisir à mon poste. En Euroleague, ceux qui nous ont fait comprendre qu’il n’y aurait même pas une once d’espoir, c’est Fenerbahce donc je vais dire Linas Kleiza, même si c’est un poste 4.

Votre match référence en carrière :

Mes références c’est les trophées. Mais le match dont je suis le plus fier, on va dire le match 3 des finales de Pro A en 2013. Je me suis vraiment senti bien et les coéquipiers m’ont vraiment mis dans de bonnes conditions.

Si vous pouviez prendre le move d’un joueur :

Je ne suis pas référencé shooteur à trois points donc je prendrais le shoot de Heiko Schaffartzik, Jamal Shuler ou Hugo Invernizzi. Une combinaison des trois.

Pourquoi le numéro 13 :

Fidèle au poste, je suis un enfant du treizième.

Si vous deviez choisir quatre mecs pour monter une équipe avec vous, qui choisiriez-vous :

Je prendrais Guillaume Pons, Jeremy Nzeulie, Marc Judith et Mykal Riley. Et je m’enlève pour mettre Lahaou Konaté.

Principale occupation entre deux entraînements :

En dehors du basket, j’ai trois passions. Le golf, que je pratique dès que je peux, regarder des séries et jouer au jeux vidéo. Et bien sûr j’aime aussi être avec mes enfants.

Si vous ne jouiez pas au basket :

L’avantage qu’il y a c’est que j’ai touché à tous les sports donc j’aurais fait certainement un autre sport. Peut-être du handball ou du volley.

Après le basket :

Je me vois dans le monde du sport, pas spécialement dans le basket, mais je me vois dans les relations humaines, dans le marketing. Un peu ce style-là mais toujours dans le sport.

[armelse]

Votre premier match en pro :

Franchement… Non ! (rires) C’était à l’époque de Saint-Etienne ! Je n’en ai aucune idée… Je pense que c’est en 2002/03. Par contre ce qui est génial par rapport à ma carrière, c’est que j’ai eu la chance de jouer contre Stéphane Ostrowski, qui a ensuite été mon GM, j’ai joué contre les anciennes gloires françaises et ça montre qu’ils étaient en forme les papys à l’époque.

Le joueur qui vous a rendu meilleur :

Il y en a plusieurs, mais ce sont surtout des joueurs que je voulais dépasser en fait. Le plus référencé que j’ai c’est Uche Nsonwu. C’était vraiment un objectif. Quand j’ai joué contre lui et qu’il m’a « adoubé », j’étais vraiment heureux. A l’époque c’était Eric Chaulvet, l’intérieur français de Saint-Etienne. Je le côtoyais tous les jours donc je voulais tout faire comme lui. Au tout début quand j’ai commencé le basket à Paris, c’était Mamoutou Diarra. J’étais poste 5, mais tout le monde voulait être comme lui ! C’était une star à Paris.

[/arm_restrict_content]

[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Photo : BCL

Commentaires

Fil d'actualité