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Erman Kunter (Le Mans) : « On perd beaucoup d’énergie en Coupe d’Europe »

Semaine chargée pour Le Mans qui devait s’imposer deux fois, face aux Turcs de Karsiyaka à Antarès, pour conserver la première place de son groupe de Basketball Champions League et ensuite à Antibes, afin de faire un pas décisif vers la qualification à la Leaders Cup.

Semaine chargée pour Le Mans qui devait s’imposer deux fois, face aux Turcs de Karsiyaka à Antarès, pour conserver la première place de son groupe de Basketball Champions League et ensuite à Antibes, afin de faire un pas décisif vers la qualification à la Leaders Cup.

Seulement, les intempéries en Turquie ont contraint, fait rare, à décaler d’une journée le match de Coupe d’Europe et le coach Erman Kunter ne pouvait que le déplorer comme l’indique le site des Sharks :

« Mardi matin nous avons fait notre shooting d’avant-match, notre séance vidéo, notre préparation de match, et à 14h on apprend que le match est décalé au lendemain. Mentalement, ça a usé les joueurs. On a donc joué le match mercredi soir, jeudi nous avons fait le trajet jusqu’à Antibes et 48h plus tard on jouait notre deuxième match de la semaine. »

La qualité des équipes de la BCL n’est évidemment pas celle de l’Euroleague mais avec huit par poule, le programme est copieux avec des déplacements au long cours, en Russie, en Ukraine ou encore en Israël.

« La Coupe d’Europe laisse beaucoup de traces car on y perd beaucoup d’énergie, notamment avec le grand nombre de déplacements. Si on arrive à gagner un match sur deux (Ndlr: Rishon le Zion ou Saratov) on se qualifiera pour la deuxième phase à la première place de notre groupe. Je trouve que les joueurs sont fatigués, surtout mentalement. En plus on ne peut pas travailler. On ne peut pas corriger nos erreurs par manque de temps. Nos déplacements en Coupe d’Europe sont très longs cette année, cette année on a à chaque match au minimum 2h45 de vol si le vol est direct. Mardi, nous prenons la direction de Tel-Aviv, on en aura encore pour 3h30 de vol aller et 3h30 de vol retour avant de jouer Gravelines trois jours après. Ce n’est pas facile pour les joueurs. Lorsque la première phase de la Coupe d’Europe sera terminée, on pourra avoir deux ou trois jours par semaine plus spécifiquement sur des points précis. »

Au final, le contrat a été doublement rempli. Le MSB a repoussé les assauts des Turcs (65-61) et il a fait la différence face aux Antibois, privés de leur meneur Will Solomon, là aussi dans les derniers instants du match (58-54). Son coach déplore le manque d’intensité mais accorde des circonstances atténuantes à ses joueurs :

« La victoire était importante ce soir. Avec l’enchaînements des matchs de Pro A et de Coupe d’Europe, on ne peut pas jouer intensément pendant 40 minutes, c’est impossible. Mais entre 15 et 20 minutes c’est normalement suffisant, aujourd’hui on a joué intensément 3 minutes. Si on avait été en rythme en début de match, on aurait dû faire un écart de dix points car Antibes a raté beaucoup de tirs. On fait encore beaucoup d’erreurs des deux côtés du terrain mais on n’a pas beaucoup de temps pour les corriger. J’espère qu’on finira premiers de notre groupe en Coupe d’Europe, comme ça on aura un mois de trêve et ça pourra nous aider. »

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