Ce vendredi, l'AS Monaco fait son entrée dans Final Four de l'Euroleague 2023 face à l'Olympiakos pour une revanche des quarts de finale de la saison dernière. En attendant l'entre-deux (17h), retour sur les 8 faits à retenir du côté de la Roca Team.
- Qualifiée aux dépends du Maccabi Tel-Aviv, l'AS Monaco a réussi la performance rare de rejoindre le Final Four de l'Euroleague pour la deuxième saison de son histoire. Aucune équipe ne s'était retrouvée dans une telle situation depuis le Lokomotiv Kuban au Final Four 2016. Une progression fulgurante, à l'image des grandes ambitions du club de la Principauté ces dernières années.
- La participation de Monaco au tournoi final de l'Euroleague est un véritable événement pour le basket français, qui n'avait plus été représenté à ce niveau depuis 26 ans. L'ASM est seulement le troisième équipe évoluant dans le championnat de France à atteindre ce stade de la compétition depuis la création du Final Four en 1988 après Limoges - trois participations en 1990, 1993 et 1995 - et l'ASVEL en 1997.
- Au niveau des statistiques collectives, Monaco a su se démarquer dans plusieurs domaines au fil de la saison. Par exemple, la Roca Team est l'équipe qui réussi le plus de tirs à deux-points par match, avec une moyenne de 22,2 shoots marqués. Son total de 833 tirs à deux points réussis place d'ailleurs le club du Rocher à la troisième place dans toute l'histoire de l'Euroleague. Le record est toujours détenu par le FC Barcelone, qui a marqué 855 tirs à deux points en 2020-2021.
- Pour atteindre ce stade de la compétition, les hommes de Sasa Obradovic ont également pu s'appuyer sur leur présence athlétique dans la raquette. Ils se classent également à la première place en ce qui concerne le nombre de rebonds offensifs captés par match (12,3 prises en moyenne). Cela donne donc un total de 478 rebonds récupérés sous le cercle adverse cette saison, un chiffre tout proche du record détenu par le CSKA Moscou (485 rebonds offensifs en 2020-2021). Un record que les Monégasques pourraient décrocher ce week-end.
- S'ils sont en pleine progression, les Monégasques possèdent également l'équipe la moins expérimentée de ce Final Four. Parmi tous les joueurs de l'effectif de Monaco, seul Mike James a déjà disputé un Final Four de l'Euroleague. C'était en 2016, lorsque l'Américain jouait à Baskonia.
- Parmi les individualités, ce même Mike James sera attendu comme le leader offensif de l'équipe. Le joueur de 32 ans occupe d'ailleurs la quatrième place du classement des meilleurs scoreurs de l'histoire de l'Euroleague avec ses 3 903 points inscrits en 241 matchs (soit 16,2 points de moyenne). Encore loin de la première place de Vassilis Spanoulis (4 455 points inscrits).
- Autre élément important de l'ASM, Jordan Loyd pourrait rejoindre un cercle très fermé en cas de victoire dans ce Final Four. Titré en NBA avec Toronto en 2019, il deviendrait le 12ème joueur à avoir remporté le trophée des plus grandes ligues américaines et européennes. Manu Ginobili, Toni Kukoc et Bill Bradley font partie de la liste des joueurs qui ont réalisé cet exploit.
- Ce Final Four représente peut-être la fin d'une "malédiction européenne" pour Sasa Obradovic. Alors qu'il a fréquenté le très haut niveau européen en tant que joueur puis entraineur - à partir de 2005 -, le Serbe doit pour le moment se contenter d'un titre remporté en Coupe Korac avec l'ALBA Berlin en 1995. Après avoir attendu longtemps son premier Final Four d'Euroleague, l'ancien arrière arrive à Kaunas avec la volonté d'enrichir son palmarès européen.
Photo : À Kaunas, Monaco va disputer le premier Final Four d'Euroleague de son histoire (Euroleague)