Une enquête du site grec SDNA indique ce que les clubs d'Euroleague versent en revenus TV à un pot commun. La somme qui est allouée ensuite aux principaux contributeurs est inférieure à cette dotation.
Le Maccabi Tel Aviv dispose du plus gros contrat TV avec 6 millions d'euros. Suivent les équipes grecques, l'Olympiakos et le Panathinaikos, avec 5,3 millions d'euros, puis les Espagnols du FC Barcelone et du Real Madrid avec 5,2 millions d'euros. Les autres clubs sont loin derrière. SDNA ne détaille pas tous les contrats, mais écrit :
"Monaco fait partie de ceux qui n'ont pas d'apport financier, sans doute aussi en raison du faible intérêt du marché français - et de la télévision - pour le produit. Les Monégasques ont fait un gros investissement au niveau de leur budget et du roster de Saša Obradovic, ils ont construit une équipe qui sera en playoffs, mais ils ne sont pas en mesure de ramener de l'argent dans la ligue de manière immédiate."
La somme totale d'argent qui sera partagée par les équipes participant à l'Euroleague s'élève à 42,5 millions d'euros. 33,7 millions d'euros sont distribués au titre du marketing, tandis que 8,8 millions d'euros concernent l'argent alloué aux équipes en fonction de leur classement suivant le barème ci-dessous.
- 1 760 000
- 997 000
- 880 000
- 762 000
- 704 000
- 645 000
- 586 000
- 528 000
- 469 000
- 411 000
- 352 000
- 293 000
- 235 000
- 176 000
Sans tenir compte des primes liées aux performances sportives, voici ce que toucheront en marketing -c'est une estimation- les 10 équipes qui rapportent, au niveau TV, le plus d'argent dans le pot commun. Comme on le voit, elles ne sont pas gagnantes puisqu'ainsi le Maccabi va percevoir 4,2M€ pour un apport de 6M€ en revenus TV.
- Maccabi Tel-Aviv : 6 M€ (4,2)
- Olympiakos : 5,3 M€ (3,7)
- Panathinaïkos : 5,3 M€ (3,7)
- Real Madrid : 5,2 M€ (3,6)
- Barcelone : 5,2 M€ (3,6)
- Anadolu Efes : 2,9 M€ (2)
- Fenerbahçe : 2,9 M€ (2)
- Bayern Munich : 2,8 M€ (1,9)
- Vitoria : 2,6 M€ (1,8)
- Armani Milan : 2,5 M€ (1,7)
D'une façon générale, les sommes versées sont dérisoires vis à vis des budgets dont l'aspect artificiel (financement via le mécénat ou la section foot) n'est plus à démontrer.
Photo : Maccabi (Euroleague)