Une semaine après que Fedcom Medias (Skweek), créée par Alexei Fedorychev, président de la Roca Team, ait été condamnée à verser plus de cinq millions d’euros pour manquement à ses engagements en tant que sponsor à l'ASVEL, le club rhodanien recevait Monaco, et a largement chuté à l'Astroballe (52-84) ce mercredi en Euroleague.
Malgré une Astroballe bien remplie, les hommes de Pierric Poupet ont été incapables de trouver le moindre rythme en attaque (15/61 au tir, 23 balles perdues), et ont égalé la pire marque de leur histoire en Euroleague. Même la présence de Thomas Heurtel (7 points) n'y a rien changé. En face, Monaco a dominé sans sortir le grand jeu, à l'image d'un Mike James en maîtrise (12 points, 7 passes décisives).
L'ASVEL en panne totale
Pourtant, c'est bien l'ASVEL qui avait le mieux démarré la rencontre, grâce à un and one de David Lighty (7-2, 3e). Mais cette bonne dynamique a été de courte durée. Dans un premier quart-temps très peu prolifique, les visiteurs ont pris les commandes du match (11-14, 10e), et ne les ont pas lâché jusqu'au buzzer final.
Alors qu'il avait été excellent lors de la dernière rencontre entre les deux clubs en championnat, Adam Atamna n'a pas foulé le parquet de toute la première mi-temps, et cela s'est ressenti. À la pause, les Villeurbannais shootaient à 8/37, dont un vilain 0/13 à longue distance, et étaient déjà bien distancés (21-34, 20e).
Au retour des vestiaires, la situation ne s'est pas améliorée, loin de là. Malgré une adresse moins abyssale, le spectacle n'en était pas plus digeste et Villeurbanne n'a pas refait son retard. L'occasion pour Vassilis Spanoulis de faire tourner, et de donner des minutes à Yoan Makoundou ou encore Juhann Begarin. Et du public villeurbannais de siffler son équipe après une "soirée des chefs" ratée.
Le boxscore de la rencontre est à retrouver ici.
A Décines
