Après deux défaites de rang à domicile, la Roca Team se déplace en terre grecque pour y défier aujourd’hui le Panathinaikos à l’occasion de la 24ème journée d’Euroleague. Une victoire lui est indispensable.
Le match d’anthologie face au Real Madrid, dans une Salle Gaston-Médecin incandescente, est encore dans toutes les têtes. Contre le leader de l’Euroleague et club le plus titré de la compétition (10 trophées), la Roca Team a fait jeu égal, poussant la « Maison Blanche » dans ses derniers retranchements. A l’issue de deux prolongations, les hommes de Sasa Obradovic se sont finalement inclinés 84-90. Moins de 48 heures plus tard, les organismes encore usés par cette bataille épique, les Monégasques ont à nouveau plié à domicile. Cette fois-ci en Betclic Elite face au leader, Boulogne-Levallois (106-115 après prolongation) avec une défense aux abonnés absents.
Avec un bilan de 10 victoires pour 12 défaites, la Roca Team est encore en course pour le top 8. Les matches du mois de février, à commencer par le déplacement en Grèce pour y affronter le Panathinaikos, seront cruciaux. De son côté, le club hellène, seulement 15ème du classement totalise 5 victoires pour 15 défaites. Au match aller, fin septembre, l’AS Monaco Basket s’était imposée 75-63 pour le premier match de son histoire dans la compétition européenne.
Vainqueur de l’Euroleague à 6 reprises, la dernière fois en 2011, le Pana est un monument du basket-ball européen. Son entraîneur, Dimitris Priftis, s’appuie sur un effectif moins étoffé que celui de Monaco (13 joueurs contre 16). Le danger viendra principalement du pivot grec Georgios Papagiannis (9,5 points et 8 rebonds de moyenne) et du meneur américain Daryl Macon Jr (14,4 points et 3,4 passes).
« Le Panathinaikos est une équipe redoutable et elle l’est d’autant plus que la course au top 8 n’est plus son objectif cette saison. C’est une équipe qui n’a rien à perdre et qui a donc moins de pression que nous. Ce sont les équipes comme celles-ci qui sont les plus dangereuses à affronter. Nous devrons y aller et l’emporter », affirme Sasa Obradovic.
Photo : Donatas Motiejunas (Euroleague)