L'AS Monaco et l'ASVEL étaient déjà sous pression en Euroleague après leurs défaites en ouverture de la compétition mercredi. À l'occasion de la deuxième journée, les finalistes 2023 de Betclic Élite se sont bien rattrapés. Pendant que la Roca Team écrasait Dubaï (103-80), les Villeurbannais sont venus à bout de Baskonia (102-95).
Monaco sort le grand jeu
La réception de Dubaï avait tout du piège, pour des Monégasques qui sortaient d'une sèche défaite face au Zalgiris en ouverture. Appliqués collectivement (27 passes décisives) et très adroits au tir longue distance (55,6%), les hommes de Vassilis Spanoulis n'ont pas laissé de place au suspens (103-80), notamment grâce à un gros troisième quart-temps (29-13), où les Émiratis ont complètement coulé en défense.
MVP de la rencontre, Nikola Mirotic signe son premier carton à Gaston Médecin (19 points, 7 rebonds, 32 d'évaluation). À ses côtés, Kevarrius Hayes et Daniel Theis ont assuré dans la raquette, bien servis par un Mike James qui a tout fait sur le parquet (14 points, 8 passes et 5 rebonds). Monaco rassure, et montre que cette équipe peut aller très loin.
First win of the season for the Monegasques! @ASMonaco_Basket ✨#EveryGameMatters pic.twitter.com/UDh6LjeErf
— EuroLeague (@EuroLeague) October 3, 2025
Le boxscore est à retrouver ici.
L'ASVEL se reprend
Battus par Valence mercredi, les Villeurbannais se sont bien repris ce vendredi soir, de nouveau face à des Espagnols, ceux de Baskonia (102-95). D'abord bousculés, les Rhodaniens ont perdu 11 ballons en première mi-temps, et ont même été menés de 12 unités, avant que Zac Seljaas (23 points, 4 rebonds) ne sonne la révolte pour permettre aux siens de revenir à hauteur à la pause.
Au retour des vestiaires, les protégés de Pierric Poupet ont passé la seconde. Portés par le public de l'Astroballe, un Bastien Vautier très actif aux rebonds offensifs (4) et un très bon Nando De Colo (12 points, 4 passes), les Français ont creusé l'écart. Malgré une fin de match compliquée, et un Timothé Luwawu-Cabarrot (18 points) meilleur marqueur de la formation basque, l'ASVEL a tenu son succès jusqu'aux derniers instants.
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