Le 7 mars dernier, Mike James est devenu le meilleur scoreur de l’histoire de l’Euroleague en dépassant l’ancien recordman Vassilis Spanoulis. Le Monégasque, à qui il reste a minima un contrat pluriannuel à décrocher, pourrait rester longtemps en tête du livre des records s’il maintient son niveau de performance avec la même santé.
Mais qu’en aurait-il été si le format actuel de l’Euroleague avait été adopté plus tôt ? Le changement de formule est favorable aux joueurs en activité puisque la compétition reine en Europe se dispute en 34 matches de saison régulière depuis 2019 (formule établie depuis 2016).
Le statisticien Darius Garuolis s’est penché sur la question en analysant les données acquises depuis la saison 2000-2001. En prenant en compte le nombre de points et le nombre de matches manqués au cours d’une saison et en présupposant que les performances auraient été identiques à celles d’une même saison, il a établi un nouveau classement.
Juan Carlos Navarro numéro un, Nando De Colo sur le podium
Selon ce mode d'emploi, ce ne sont ni Mike James (qui serait 6e, autour des 4 912 points) ni Vassilis Spanoulis (2e, 6 352 points) qui seraient au sommet de la hiérarchie de l’Euroleague mais bien la légende du FC Barcelone, Juan Carlos Navarro (6 732 points), qui aurait donc joué 199 matches de plus avec une formule à 34 matches.
A noter que Nando De Colo serait troisième avec 5 168 points devant Paulius Jankunas (5 064 points, de la 13e actuelle à la 4e place), mais à une distance encore éloignée du duo de tête Navarro-Spanoulis. Igor Rakocevic, Keith Langford et Mike Batiste auraient également fait une percée dans le top 20 alors qu'ils sont absents de l'actuel top 30.
Tout cela reste évidemment une fantaisie mais cela permet de mesurer l’impact de la formule actuelle de l’Euroleague sur les records.