Le meneur de jeu argentin Facundo Campazzo (1,80 m, 32 ans) est de retour au Real Madrid. Dans une interview accordée à Básquet Plus, il fait un retour en arrière sur son passage en NBA et se projette aussi sur la prochaine saison.
A propos de son choix du Real :
"Je ne vais pas être stupide, mais mes décisions ne seront pas basées principalement sur l'argent. J'ai mis beaucoup plus de choses dans la balance. L'argent est un facteur, mais pas le principal. C'est comme ça que ça s'est passé. Je me sens chez moi à Madrid, j'ai beaucoup de choses liées au Real Madrid -sur et en dehors du terrain-, et j'ai senti que c'était l'endroit où je devais essayer d'être. J'avais d'autres offres, mais je pense que dans la balance, il y avait des choses plus positives à propos de Madrid. Au final, je n'en ai pas douté une seconde."
A propos des objectifs à venir :
"Quand on parle de Madrid, on a toujours de grandes attentes, le meilleur. Essayer d'être dans la bataille qui vous fait gagner la Coupe d'Europe, la Super Coupe, la Copa del Rey ou la Ligue. Allez-y et gagnez. C'est la responsabilité et la pression de jouer pour Madrid. Ce ne sera pas une exception. Ils viennent de gagner l'Euroleague, mais quand une saison commence on se fixe le même objectif que la précédente. Je me sens super motivé, anxieux et j'ai envie d'être là. Le processus d'adaptation ne sera pas difficile."
A propos de l'absence de l'Argentine à la Coupe du monde :
"C'était un coup très dur. C'était un match (contre la République dominicaine) que nous devions gagner pour nous qualifier. C'était une finale pour nous à cause de la façon dont tout s'est passé. Après le match, c'était dur. Je devais partir avec l'Etoile Rouge deux jours plus tard et c'était un peu difficile pour moi de suivre, de m'entraîner, de changer de puce. Cela ne m'est jamais arrivé. Cette douleur sera toujours là. Cela doit être notre carburant pour ce qui est à venir."
A propos de son expérience en NBA :
"C'est un autre basket qui est joué par rapport à celui qui a été joué il y a cinq ou dix ans. Tu joues différemment et tu cherches d'autres types de joueurs, athlétiques, avec beaucoup d'envergure, qui occupent de la place en défense et en attaque, qui peuvent porter le ballon au numéro 5... […] Je dis aussi que, même si tu ne joues pas, tu progresses beaucoup. Regarder ou s'entraîner, pour le développement individuel, c'est ce qu'il y a de mieux. J'ai essayé d'en profiter au maximum. Les meilleurs joueurs d'Europe veulent jouer en NBA et c'est un peu pour ça."
Photo : Euroleague