Philippe Sudre fut un pionnier du scouting dès le début des années quatre-vingt, et plus particulièrement lors des compétitions de jeunes, U16 et U18, comme le championnat d’Europe juniors de 1986 et le championnat du monde juniors de Bormio, en Italie, de 1987 avec la double victoire de la Yougoslavie de Toni Kukoc sur les Etats-Unis. « Avec une bande copains un peu fêlés, on s’amusait à deviner à quel niveau les joueurs joueraient plus tard. On prenait beaucoup de plaisir. »
Fidèle écuyer d’Alain Weisz, il a fait par ailleurs le tour des clubs comme assistant coach ou responsable des centres de formation, à Sceaux, Montpellier, Le Mans, Chalon, Strasbourg, Dijon - où il fut un temps GM -, à Villeurbanne - comme assistant de Pierre Vincent -, Blois, aux Métropolitans et aujourd’hui à Boulogne. C’est ainsi qu’il a accompagné le développement de Mous Sonko, Benjamin Monclar, Assemian Moulare ou encore Bilal Coulibaly.
A son CV figurent également un poste de responsable du scouting à la FFBB chargé de la sortie des joueurs du Pôle France, d’assistant vidéo aux Euro 99 et 2001 et d’assistant en équipe de France U20, coach d’une équipe pro en Tunisie, à Nabeul, et il a été récemment au cœur du processus de sélection du Young Star Game.
Il a fait également des incursions dans la sphère médiatique comme consultant TV, comme collaborateur à différentes revues et écrit ou co-écrit plusieurs guides dont la bible « Le Guide du Basket » en 1988.
Philippe Sudre est donc tout à fait légitime pour nous parler des rapports entre les jeunes joueurs français et les lycées et facs américaines. Surtout qu’il a entrepris un travail de bénédictin sur le sujet.
Pourquoi avez-vous effectué cette enquête sur les joueurs français aux Etats-Unis ?
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