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Gianmarco Pozzecco (ASVEL) : « Mes joueurs ont besoin d'aide »

Vendredi soir, l’ASVEL a concédé sa huitième défaite d’affilée en Euroleague en s’inclinant face à l’Olympiakos d’un grand Moustapha Fall (73-85). Un revers amer pour le coach villeurbannais Gianmarco Pozzecco, qui espère un renfort.

Gianmarco Pozzecco © Infinity Nine Media

14. C’est le nombre de défaites consécutives à domicile en Euroleague de l’ASVEL, qui n’a plus gagné devant ses supporters depuis… le 26 janvier dernier. C’est aussi le nombre de revers de l’équipe villeurbannaise après seulement 16 journées européennes. Malgré le changement d’entraîneur, T.J. Parker ayant été remplacé par Gianmarco Pozzecco à la mi-octobre, Villeurbanne est à la peine, à l’image de la domination de l’Olympiakos à la LDLC Arena ce vendredi soir (73-85).

« L'Olympiakos méritait de gagner. Je suis fier de mes joueurs, ils n'ont jamais abandonné. Je me sens mal pour eux car ils ont besoin d'aide, c'est clair. Même si on ne lâche pas, même si on se rapproche, au point de commencer à pouvoir croire à la victoire, il manque quelque chose. Charles (Kahudi) a fait un super match, il nous a apporté de l'énergie à un moment important, a emmené tout le monde, ce qui était un signal. Mais nous avons oublié de donner la balle à l'intérieur, à Youssoupha (Fall). On a raté beaucoup de shoots ouverts », a concédé le coach italien en conférence de presse.
« Pour pouvoir continuer à nous battre, on a besoin d'ajouter quelque chose »

En suspens depuis plusieurs semaines, la question d’un éventuel renfort à la mène est plus que jamais d’actualité, sachant que Nando De Colo (mollet) est sur le flanc… et que Gianmarco Pozzecco ne s’appuie que sur ses joueurs majeurs, Boris Dallo, Noam Yaacov et Mbaye Ndiaye étant notamment cantonnés tout au plus à des poignées de secondes en Euroleague.

« On regarde le marché, ce n’est pas facile. Je ne me plains pas des joueurs, il faut que ce soit clair. Mais on a des problèmes, on doit couvrir certains postes, comme toutes les autres équipes en Euroleague. On verra ce qui est possible et on avisera. Je ne veux pas qu'on lâche. On mérite d'y arriver, de gagner, pour lancer la machine, et pour cela, pour pouvoir continuer à nous battre, on a besoin d'ajouter quelque chose », a ajouté Gianmarco Pozzecco.

Moustapha Fall s’occupe de tout

De l’autre côté, cette victoire permet à l’Olympiakos de rééquilibrer son bilan (8-8). L’ancien Villeurbannais Moustapha Fall, auteur de 2 points, 7 rebonds, 7 passes et surtout 8 contres - un record pour un joueur de l'Olympiakos ! - a dominé les débats.

« Je prends ce que je peux prendre. Je veux gagner et je ne force jamais rien. Marquer 0 ou 20 points m'importe peu. Je veux gagner. Tant qu'on gagne, je dors bien. J'essaie de faire ce que l'équipe me demande de faire. Ce soir, j'ai trouvé mes coéquipiers, des espaces. J'ai fait mon travail. Je n'ai pas beaucoup tiré car le match donnait beaucoup de tirs ouverts à nos extérieurs, et qu'ils étaient en rythme. C'est ça qui est bien avec cette équipe. Personne ne force. Que tu prennes 2 ou 15 tirs, peu importe. C'est ce qui a fait notre succès ces deux dernières années et c'est la philosophie avec laquelle on doit renouer si on veut retrouver le Final Four », a-t-il ajouté au micro de L’Equipe.

Mais la réaction à retenir est celle de son entraîneur, Georgios Bartzokas, en conférence de presse, qui ne tarit pas d’éloges sur l’international français.

« Depuis que Moustapha (Fall) est arrivé, il y a deux ans, il est l'une des raisons principales pour lesquelles nous avons remporté les deux derniers championnats et fait deux Final Four, dont une finale. Sa contribution est énorme, de par la manière dont il pense le basket. Il n'est pas égoïste, veut aider ses coéquipiers, jouer pour gagner. Avoir un big man capable de réaliser 8 contres, faire 7 passes (il a atteint 11 en ligue grecque), tout en restant humble ? C'est aussi crucial que rare. Il n'y a pas que lui bien sûr, mais il a fait un match extraordinaire ce soir. »

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