Aller au contenu

Gianmarco Pozzecco (ASVEL) : "Mon travail initial était de dissoudre la frustration qui enveloppait l'équipe"

Le coach italien Gianmarco Pozzecco s'est confié au quotidien sportif italien, La Gazzetta dello Sport, à propos de ses débuts à l'ASVEL.

"Je suis entraîneur de l'équipe nationale et d'un club de l'Euroleague mais ce qui est encore souligné dans les médias à mon égard, c'est le fait que j'ai été expulsé", déplore t-il à propos de son renvoi au vestiaire lors du match contre Baskonia Vitoria. "C'est un épisode qui fait partie du parcours d'un entraîneur, encore plus s'il veut défendre ses joueurs dans une situation qui ne lui plaît pas lors d'un match âprement disputé ."

Le Poz préfère mettre en exergue le fait que depuis son arrivée, il a donné de l'oxygène à Villeurbanne qui a gagné deux de ses cinq derniers matches d'Euroleague.

"Mon travail initial était de dissoudre la frustration qui enveloppait l'équipe. Ils avaient toujours perdu par 20 points lors des quatre premiers matches. Depuis mon arrivée, nous en avons perdu trois et nous en avons gagné deux, tous joué jusqu'au bout. Et face à Vitoria, nous avions 15 points d'avance, nous l'avons un peu gâché ."

Gianmarco Pozzecco évoque les objectifs de l'ASVEL pour cette saison :

"Être toujours compétitif. En championnat, nous voulons arriver en playoffs pour voir si Monaco peut être pris en défaut. Mais Paris est aussi très fort. Il ajoute : J'ai la chance de rivaliser avec une légende comme Tony Parker. Parker est le seul président qui peut me battre en un-contre-un, et bientôt nous entrerons dans la nouvelle arèna futuriste de 12 000 places. Entraîner en Euroleague ? Sur le plan technique et tactique, ce n'est pas différent de la Serie A ou même de l'A-2. Mais la différence c'est la personnalité de l'entraîneur lorsqu'il se compare à des joueurs légendaires. Dans mon cas avec un phénomène comme Nando De Colo ."

Le coach italien revient par ailleurs sur son choix de prendre en mains une équipe de club en plus de la Sqadra Azzurra :

"La vie quotidienne à la salle me manquait et je risquais d'arriver aux pré-olympiques presque inactif. Je remercie le président Petrucci (NDLR : président de la fédération italienne), la première personne qui m'écrit toujours après un de mes matchs. Il était clairvoyant en m'accordant cette opportunité. J'en avais besoin pour grandir et m'améliorer également pour le bénéfice de l'équipe nationale. Ainsi, lors du tournoi de qualification pour les Jeux de Paris, je serai plus énergique et plus léger que lors du Championnat d'Europe 2022 et de la dernière Coupe du Monde où j'avais du stress négatif", assure t-il.

Le Poz compte sur l'ailier des Washington Wizards Danilo Galinari (2,08 m, 35 ans) pour le Tournoi de Qualification olympique :

"Est-il en considération ? Absolument oui. Pour moi, Danilo est sur le podium des meilleurs joueurs italiens de tous les temps avec Dino et Andrea Meneghin. Il mérite d'être reconnu pour s'être blessé deux fois en portant le maillot bleu. Entre l'avoir et ne pas l'avoir, je choisis toujours la première solution ."

Photo : Infinity Nine Media

Commentaires

Fil d'actualité