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Giannis Antetokounmpo (Grèce) : "Représenter 10 millions de Grecs, c'est totalement différent"

Porte-drapeau de la délégation grecque des JO 2024, Giannis Antetokounmpo est l'une des principales têtes d'affiche du tournoi. Alors qu'il a permis à son pays de s'extirper de justesse du "groupe de la mort", le double MVP de la NBA parle de ce que représente cette compétition pour lui.

Giannis Antetokounmpo © FIBA

Avec ses 27 points, 7,7 rebonds et 3,7 passes décisives de moyenne, Giannis Antetokounmpo est à son meilleur niveau depuis le début de la quinzaine olympique et honore son statut de porte-drapeau de la délégation grecque. Un rôle symbolique qu'il a accepté avec plaisir. Jouer pour son pays lui permet de se transcender sur le terrain, comme il l'a expliqué en zone mixte à la sortie de la victoire de la Grèce contre l'Australie :

"Tout le monde joue pour un club, et dans votre club, vous pouvez être le meilleur joueur. Je pense que c'est plus facile de jouer pour son club. Une fois que vous venez ici, vous devez mettre de côté tout ce que vous savez. Ici, nous le faisons pour un objectif commun, qui est de gagner à tout prix. Parce que nous représentons notre histoire, nous représentons 10 millions de Grecs. C’est totalement différent"

En ballotage pour une place en quarts de finale

Tombés dans le "groupe de la mort" en compagnie de l'Espagne, du Canada et de l'Australie, les Grecs étaient pourtant au bord du gouffre après leurs deux défaites pour entamer la compétition. Mais les hommes de Vassilis Spanoulis ont renversé leur destin en battant les Boomers pour récupérer une troisième place potentiellement qualificative pour les quarts de finale. Un succès qui fait la fierté d'Antetokounmpo, même si ce dernier espère surtout poursuivre l'aventure.

"Dans les trois matchs, nous avons très bien rivalisé. Les deux premiers matchs n’ont pas tourné en notre faveur. Nous avons été durs, joué un excellent basket. Contre le Canada et l’Espagne, j’étais fier de l’équipe. [...] Nous savions que nous avions une mission à accomplir : ne pas quitter ce tournoi sans avoir gagné. Nous avions l’impression d’être une trop bonne équipe pour ne pas gagner"

Objectif validé, donc. Pour le reste, il faudra attendre les résultats de Soudan du Sud - Serbie et Etats-Unis - Porto Rico pour savoir si les Grecs rallieront finalement le top 8. Si c'était le cas, ils maintiendraient leurs chances de décrocher une première médaille olympique. Mais la concurrence s'annonce extrêmement rude pour les trois premières places.

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