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Guide Betclic Élite 2024-25 – Lyon-Villeurbanne : remettre le navire à flot

Privée de trophée pour la première fois depuis 2018, l’ASVEL débute un nouvel exercice avec des finances à la baisse et toujours des interrogations. Renforcé de Neal Sako, Melvin Ajinça ou encore Théo Maledon, l’effectif n’en demeure pas moins talentueux.

Théo Maledon © Infinity Nine Media

« Les temps sont durs », déplorait Tony Parker en avril dernier. Le président villeurbannais, qui se félicitait un an plus tôt d’avoir signé le plus gros contrat de sponsoring de l’histoire du club avec Skweek (autour de 7,5 millions d’euros), l’année de la mise en service de la LDLC Arena, ne pouvait que regretter après-coup les retards de paiement de la filiale de Fedcom Media. Ceux-ci, corrélés à des choix sportifs discutables - les départs de Frank Jackson et Boris Dallo en point d’orgue au milieu d’un incroyable remue-ménage de coachs, de T.J. Parker à Pierric Poupet en passant par l’abracadabrant Gianmarco Pozzecco - ont fait tanguer l’ASVEL et l’ont mené vers sa première saison sans trophée depuis 2018.

Pour la première fois depuis neuf ans, le budget (supérieur à 21 millions d’euros) va être en décroissance pour la saison 2024-2025 avec, selon Le Progrès, une baisse de 30 % de la masse salariale (5 millions d’euros). Cela explique en partie, malgré des discussions avec Frédéric Fauthoux, la prolongation de deux saisons sur le banc de Pierric Poupet, auteur d’une fin de saison encourageante pour une première comme numéro un, et les départs de Youssoupha Fall, Timothé Luwawu-Cabarrot ou Mike Scott à l’intersaison.

Théo Maledon de retour à la maison

Au même titre que pour sa section féminine, le club villeurbannais n’a pas fait de folies pour les remplacer cet été. Plus encore que d’habitude, il a fallu convaincre quelques-uns des meilleurs jeunes français, qui ont toutefois choisi le projet rhodanien pour se lancer en Euroleague. C’est le cas du pivot Neal Sako, signé jusqu’en 2026 après une saison en grande pompe à Cholet (5e évaluation de Betclic Elite), mais aussi de l’ailier Melvin Ajinça, cousin de l’ex-Villeurbannais Alexis Ajinça, drafté en NBA après un bel exercice à Saint-Quentin mais laissé en couveuse en Europe par les Dallas Mavericks. 

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