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« On a eu une première partie de saison qui a été très particulière car on a mis énormément de temps à mettre en place notre jeu, à gagner en confiance et à avoir des résultats qui soient à la hauteur de ce que l’on produisait à l’entraînement et conformes aux attentes autour de l’équipe », explique le coach Romuald Yernaux sur Flammes on Fire. « Il y a eu ensuite cette remontada où l’équipe est lancée, en pleine confiance tant sur la scène européenne que sur le championnat. L’équipe était prête me semble -il à aborder les playoffs avec beaucoup d’ambitions. On ne trouvait pas d’adversaires qui nous stoppaient. Et tout d’un coup on se retrouve à l’arrêt…. Ça reste une bonne saison avec une 4e place à égalité et une qualification une fois de plus pour la Coupe d’Europe ».
Le staff des Flammes a voulu conserver 6 joueuses de l’aventure précédente et intégrer une espoir (Charlène Soufflet). Au final, quatre ont accepté son offre : Amel Bouderra, au club depuis 2007 et la NF1 !, « un exemple pour la jeunesse », Endy Miyem, l’internationale belge Kim Mesdagh (4e saison en deux épisodes) et l’internationale nigériane Evelyn Akhator, qui est arrivée à la fin novembre 2019 pour donner du peps à l’équipe des Ardennes. « Elle a amené une dimension athlétique extraordinaire. Elle est dans l’énergie. Elle peut shooter à trois-points et le match d’après aller sur un autre registre. C’est une personne attachante, qui donne du lien. »
Les deux joueuses qui ont préféré aller sous d’autres cieux sont la Franco-Malienne Djéné Diawara et l’Italienne Giorgia Sottana, alors que Sara Chevaugoon avait prévenu dès janvier de son désir de partir à Lyon.
Au rayon des recrues, Romuald Yernaux a choisi Mame-Mary Sy Diop pour son côté couteau suisse, « elle peut jouer 3 ou 4, défendre sur un 1 comme sur un 4 », Christelle Diallo, qui est un véritable poste 5, et Tima Pouye, qui était en jeune la leader de la génération 99 et qui sort de la solide formation tarbaise. Le coach des Flammes estime par ailleurs avoir réussi deux « bons coups financiers » signés après la pandémie avec l’internationale autrichienne Sigi Koisar, passée par la NCAA, et l’Américaine Jaime Nared, qui possède des expériences en Israël (Elitzur Ramla) et en Italie (Broni).
Ces Flammes-là ne seront pas loin du top 3 national.
EFFECTIF:
4 – BOUDERRA Amel – 1,63m – 1989 – 1 – FRA
5 – MESTDAGH Kim – 1,78m – 1990 – 2 – BEL
7 – MIYEM Endy – 1,88m – 1988 – 4 – FRA
11 – SOUFFLET Charlène – 1,80m – 2002 – 3 – FRA
12 – SY-DIOP Mame-Marie – 1,84m – 1985 – 4-3 – FRA
23 – AKHATOR Evelyn – 1,91m – 1995 – 5-4 – NIG
28 – DIALLO Christelle – 1,93m – 1993 – 5-4 – FRA
31 – NARED Jaime – 1,88m – 1995 – 3-4 – USA
32 – POUYE Tima – 1,74m – 1999 – 2 – FRA
42 – KOIZAR Sigi – 1,73m – 1995 – 1-2 – AUT
COACH:
YERNAUX Romuald (44 ans)
ASSISTANT :
DAVENEL Pierre (40 ans)
ARRIVEES:
DIALLO Christelle (Villeneuve d’Ascq)
KOISAR Sigi (Krasnoyarsk, Russie)
NARED Jaime (Broni, Italie)
POUYE Tima (Tarbes)
SY-DIOP Mame-Marie (Villeneuve d’Ascq)
DÉPARTS:
CHEVAUGEON Sara (Lyon)
COLHADO Nadia (Gernika, Espagne)
DIAWARA Djéné (Villeneuve d’Ascq)
KELLEY Shae
SACKO Fatimatou (arrêt)
SALAUN Janelle (Villeneuve d’Ascq)
SOTTANA Giorgia (Schio, Italie)
LA JOUEUSE : Endy Miyem
La capitaine de l’équipe de France possède une expérience considérable forgée durant 8 saisons à Bourges puis en Russie (Koursk), en Italie (Schio) et enfin à Lattes-Montpellier. Née à Reims, situé à 90km de Charleville, c’est une enfant du pays. Son shoot à 4-5 mètres est de l’argent en banque. Son énergie et sa bonne humeur sont communicatives. Quand on lui demande d’évoquer Endy et aussi Kim Mesdagh, coach Yernaud répond : « Il était normal de les associer avec Armel Bouderra. Ce sont deux lieutenants supplémentaires pour moi. Deux joueuses en qui j’ai extrêmement confiance. Endy a fait un an et très vite on s’est rendu compte que l’on pouvait s’appuyer sur elle. C’est quelqu’un qui est stable, qui passe très bien dans le groupe. Elle ne parle pas beaucoup mais elle est capable d’être là dans les moments forts. On a l’impression parfois qu’elle est en bout de course sur sa fin de carrière mais elle a encore énormément d’énergie. Je l’apprécie énormément en tant que joueuse et en tant que personne. Je suis vraiment satisfait qu’elle prolonge l’aventure au sein de l’équipe une année de plus. »
LA QUESTION : Tima Pouye (1,74m, 21 ans) est-elle à l’orée d’une grande carrière ?
« On l’a recruté sur la jeunesse et le potentiel. C’est une joueuse en qui j’ai confiance pour l’avenir. Je suis sûr que si elle écoute et qu’elle travaille bien, elle va réussir à faire de grandes choses. C’est une évidence pour moi. »
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« On a eu une première partie de saison qui a été très particulière car on a mis énormément de temps à mettre en place notre jeu, à gagner en confiance et à avoir des résultats qui soient à la hauteur de ce que l’on produisait à l’entraînement et conformes aux attentes autour de l’équipe », explique le coach Romuald Yernaux sur Flammes on Fire. « Il y a eu ensuite cette remontada où l’équipe est lancée, en pleine confiance tant sur la scène européenne que sur le championnat. L’équipe était prête me semble -il à aborder les playoffs avec beaucoup d’ambitions. On ne trouvait pas d’adversaires qui nous stoppaient. Et tout d’un coup on se retrouve à l’arrêt…. Ça reste une bonne saison a
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Photo d’ouverture: Amel Bouderra (FIBA)
