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Avant l’arrêt de la compétition, la situation était loin d’être désespérée pour Charnay qui avait gagné 4 fois en 17 matches et qui se retrouvait plutôt en ballotage favorable face à ses trois adversaires prévisibles : Nantes, Tarbes et Saint-Amand. « La saison dernière, on a eu jusqu’à 14 joueuses dans notre effectif. On n’a pas été épargné par les blessures et les mauvais choix de recrutement. C’est ça aussi l’expérience et là on a essayé de composer une équipe autrement. On avait la vitesse et l’agressivité de Laétitia et on aura d’autres choses à la place », analyse le coach Matthieu Chauvet.
Laétitia Guapo, puisque c’est elle dont il s’agit, était à 12,4 points, 5,8 rebonds, 4,0 passes et encore 1,8 interception et son départ à Bourges laisse à l’évidence un grand vide. « Bien sûr c’est une sacrée perte. Laétitia était depuis deux saisons le moteur de l’équipe même si je n’aime pas résumer le basket à une joueuse. On n’a pas du tout d’amertume vis-à-vis de son départ, au contraire. C’est une grande fierté qu’elle puisse aller dans un club aussi prestigieux que Bourges. C’est quelqu’un qui mérite d’avoir cette récompense au vu du travail qu’elle a fourni sur ces deux années-là. On a cherché à construire une équipe cohérente, équilibrée, sans peut-être cette joueuse flashy qu’était Laetitia mais on aura 11 joueuses qui vont se partager un peu plus les responsabilités et qui devront apporter le rendement escompté. Son départ a été aussi anticipé. »
Avant d’enrôler la chevronnée Jenny Fouasseau, le CBBS a recruté en Françaises une joueuse de Ligue 2 (Jessica Mavambou) et une espoire (Coralie Chabrier). « On a eu l’opportunité d’avoir des joueuses intéressantes, ce sont des jeunes, des potentielles pour l’avenir et c’est aussi notre façon de travailler. A Charnay, on cherche des gens qui ont envie de travailler, de progresser. C’est sûr que si on me donne un million de plus je verrais le recrutement différemment mais on est capable de travailler différemment. »
EFFECTIF:
0 – JEANNEAUX Romane – 1,74m – 2000 – 1 – FRA
3 – COWLING Mikayla – 1,88m – 1996 – 3 – USA
8 – MAVAMBOU Jessica – 1,84m – 2000 – 4 – FRA
9 – LEZIN Prescillia – 1,82m – 1997 – 3 – FRA
10 – AMUKAMARA Promise – 1,73m – 1993 – 2 – NGR
11 – LITHARD Pauline – 1,64m – 1994 – 1 – FRA
13 – MACQUET Sixtine – 1,96m – 2000 – 5 – FRA
22 – PIERRE LOUIS Vionise – 1,93m – 1995 – 5 – HAI
25 – CHABRIER Coralie – 1,69m – 2000 – 1 – FRA
33 GREEN Gabby – 1,88m – 1995 – 4 – USA
COACH:
CHAUVET Matthieu (44 ans)
ASSISTANT :
GUIGNOCHAU Lucas (24 ans)
ARRIVEES:
CHABRIER Coralie (Lyon)
COWLING Mikayla (Dafni Agioy Dimitriou, Grèce)
GREEN Gaby (KP Brno, République Tchèque)
MAVAMBOU Jessica (Aulnoye Aymeries, LF2)
PIERRE LOUIS Vionise (Clarinos, Espagne)
DÉPARTS:
GUAPO Laetitia (Bourges)
HATCHI Manuella
MARIE Ludivine (La Tronche Meylan, LF2)
MANN Kristen
MILARDOVIC Tea
LA JOUEUSE : Jenny Fouasseau
Jenny Fouasseau fait partie des meubles de la Ligue Féminine même si elle a toujours connu le haut de tableau de la Ligue 2 et la deuxième moitié de la Ligue 1, que ce soit avec Reims -sa ville de naissance-, Calais, Arras, Lyon et Saint-Amand. Ses états de service font toutefois mention d’une victoire au Tournoi de l’Amitié avec l’équipe de France U15, d’une médaille de bronze européenne en U16 et surtout d’un titre de championne d’Europe en 3×3 en 2018. Suite à des problèmes au genou, celle qui est reconnaissable à un imposant tatouage à l’épaule droite a vu ses statistiques tombées la saison dernière à 3,5 points et 1,7 rebond. « Elle n’avait pas forcément prévu de revenir tout de suite mais pour nous elle apporte de l’expérience et elle permet de rééquilibrer la moyenne d’âge. Elle a subi une petite opération cet été. Ça nous permet aussi d’avoir un groupe élargi à 11 joueuses », précise Matthieu Chauvet.
LA QUESTION : Vous n’avez pas le droit de vous tromper sur les étrangères. Ça nécessite un important scouting ?
« On essaye d’avoir un maximum d’informations pour voir si la joueuse va pouvoir coller aussi bien en terme d’état d’esprit qu’en terme d’apport sur le terrain. Après, on peut voir plein de choses en scoutant et quand la joueuse arrive, elle est parfois un peu différente de ce que l’on a vu et à notre style de jeu. On ne peut pas prendre des noms, aussi on cherche surtout des profils, notamment cette année on a voulu des joueuses qui nous apportent de la densité physique. On a trouvé une ligue très dure physiquement et on était peut-être un peu light à ce niveau-là l’an passé. »
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Avant l’arrêt de la compétition, la situation était loin d’être désespérée pour Charnay qui avait gagné 4 fois en 17 matches et qui se retrouvait plutôt en ballotage favorable face à ses trois adversaires prévisibles : Nantes, Tarbes et Saint-Amand. « La saison dernière, on a eu jusqu’à 14 joueuses dans notre effectif. On n’a pas été épargné par les blessures et les mauvais choix de recrutement. C’est ça aussi l’expérience et là on a essayé de composer une équipe autrement. On avait la vitesse et l’agressivité de Laétitia et on aura d’autres choses à la place », analyse le coach Matthieu Chauvet.
Laétitia Guapo, puisque c’est elle dont il s’agit, était à 12,4 points, 5,8 rebonds, 4,0 passes et encore 1,8 interception et son départ à Bourges laisse à l’évidence un grand vide. « Bien sûr c’est une sacrée perte. Laétitia était depuis deux saisons le moteur de l’équipe même si je n’aime pas résumer le basket à une joueuse. On n’a pas du tout d’amertume vis-à-vis de son départ, au contraire. C’est une grande fierté qu’elle puisse aller dans un club aussi prestigieux que Bourges. C’est quelqu’un qui
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Photo d’ouverture: Sixtine Macquet (CBBS)