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Peut-être que le BLMA mériterait le trophée peu enviable d’équipe la plus malchanceuse de Ligue Féminine -et même au-delà- tant son avant-saison a été perturbé. A un moment donné, seuls Romane Bernies, Diandra Tchatchouang et la pigiste tchèque pour quelques semaines Alena Hanusova étaient d’aplomb du côté des professionnelles. Les Héraultais ont été touchées en masse par le Covid 19 y compris leur coach Thibaut Petit obligé d’être en quarantaine chez lui.
Par ailleurs, les contre-temps ont bouleversé les plans du côté des Américaines. « Asia Durr, a fait le Covid de manière très forte, on a reporté le contrat à janvier 2021, à voir si elle sera apte à reprendre la compétition. On a décidé de la remplacer par Allisha Gray de Dallas, qui n’a pas fait les deux derniers matches de WNBA car elle a été blessée, mais ce n’est pas trop lourd (NDLR: en définitive celle-ci a été remplacée à son tour par Myisha Hines-Allen). On a deux malades en dehors du Covid et pour Ana Filip et notre lituanienne (NDLR: Urte Cizauskaitė, 1,87m, 17 ans), on ne sait pas pour combien de temps c’est. On a beaucoup de pépins et on ne connaît pas les délais : trois semaines, deux, trois mois… On est en difficulté et on doit à chaque fois se réadapter par rapport à la situation. »
Voilà qui n’est pas idéal pour façonner une équipe avec les seuls Romane Bernies, Marie-Michelle Milapie et Diandra Tchatchouang comme rescapées de la saison précédente. Car le BLMA a perdu depuis Stephanie Mavunga, qui aurait fait une superbe MVP, l’électrique Franco-Américaine Gabby Williams et les internationales Ornella Bankole et Alix Duchet, en plus de Laetitia Kamba qui a pris sa retraite. « Il est certain que l’aurait bien aimé conserver Gabby et Steph. Je suis certain qu’un jour où l’autre on retravaillera ensemble parce qu’elles ont adoré Montpellier. Il y a simplement des opportunités que l’on ne peut pas refuser. J’aurais bien aimé conserver Ornella mais, je ne pouvais pas lui promettre le temps de jeu qu’elle souhaitait. Alix, on voulait la garder également, Bourges est arrivé, on a eu en même temps l’opportunité d’avoir Julie. »
Julie, c’est bien sûr Julie Allemand. Remarquable avec Lyon, la meneuse belge a été exceptionnelle avec le Indiana Fever en WNBA et sa présence confirme que le BLMA malgré ses avatars est toujours très ambitieux.
EFFECTIF:
1 – FARCY India – 1,78m – 2002 – 1-2 – FRA
7 – FOFANA Nabala – 1,92m – 2000 – 5 – FRA
10 – COFFEY Nia – 1,85m – 1995 – 3-4 – USA
11 – FILIP Ana Maria – 1,95m – 1989 – 5 – FRA
13 – MILAPIE Marie-Michelle – 1,92m – 1996 – 4-5 – FRA
22 – ALLEMAND Julie – 1,73m – 1996 – 1 – BEL
23 – DABOVIC Ana – 1,82m – 1989 – 2 – SER
25 – DURR Asia – 1,78m – 1997 – 2 – USA
47 – BERNIES Romane – 1,70m – 1993 – 1 – FRA
92 – MBUYAMBA Marie-Bernadette – 1,84m – 1993 – 3-4 – FRA
93 – TCHATCHOUANG Diandra – 1,86m – 1991 – 3-4 – FRA
– PARKER Cheyenne – 1,93m – 1992 – 4-5 – USA
-HINES-ALLEN Myisha – 1,88m – 1996 – 4 – USA
COACH:
PETIT Thibaut (40 ans)
ASSISTANT :
MBOMBO Ahmed (47 ans)
ARRIVEES:
ALLEMAND Julie (Lyon)
COFFEY Nia (Cukurova, Turquie)
DABOVIC Ana (Bourges)
DURR Asia (New York Liberty)
FOFANA Nabala (Nantes)
FILIP Ana Maria (Bourges)
GRAY Allisha (Dallas Wings, WNBA)
MBUYAMBA Marie-Bernadette (Basket Landes)
PARKER Cheyenne (Chicago Sky, WNBA)
DÉPARTS:
BANKOLE Ornella (Roche Vendée)
DUCHET Alix (Bourges)
KAMBA Laetitia (arrêt)
PARKER Cheyenne
PEDDY Shey
MAVUNGA Stephanie (Dynamo Koursk, Russie)
WHITCOMB Samantha (Perth, Australie)
WILLIAMS Gabby (Sopron, Hongrie)
LA JOUEUSE : Ana Dabovic
La championne d’Europe 2015 et de WNBA 2016, Ana Dabovic, hyper complète et capable de renverser le cours du jeu par des actions d’éclat avait joué 12 matches au petit trop au BLMA il y a deux saisons avant de retrouver toute sa vigueur sous le maillot berruyer en 2019-20 obtenant 13,0 points et 13,8 d’évaluation. « Je ne m’attendais pas qu’elle ait envie de nous rejoindre, » reconnait son coach Thibaut Petit. « Je pensais que Bourges allait la re-signer. Je ne l’avais pas vraiment prévu. Avec Ana ça s’était très bien passé sur l’année précédente. On s’était dit que s’il y en avait la possibilité, on retravaillerait ensemble. J’ai appris qu’elle était sur le marché et ça s’est fait très vite. C’est une joueuse avec qui j’ai eu beaucoup de plaisir mais avec un goût de trop peu car on n’a fait que trois mois ensemble. Elle était hors forme, elle revenait d’une année et demie de burn out. Elle avait retrouvé le plaisir avec nous et derrière elle était allée en équipe nationale hypermotivée, bien en forme. On a changé un peu la construction de l’équipe car on ne pensait pas au départ avoir un passeport Bosman sur cette position-là. »
LA QUESTION : Comment les joueuses et le coach réagi au fait de ne pas disputer l’Euroleague comme prévu ?
« Une grosse déception sur le plan sportif, ça serait mentir de dire le contraire. Le coach coache et les dirigeants dirigent. J’ai un président qui dirige et il a estimé que c’était le mieux pour assurer la pérennité du club. Je préfère ça que de manger des cracottes au mois de janvier. L’an passé, le club a investi beaucoup d’argent dans l’Euroleague pour faire un Final 8 et on n’y est pas allé. Perdre cet argent-là deux ans d’affilée, ça aurait été peut-être un peu stupide. On a été déçu sur le plan sportif mais on a confiance en nos dirigeants. »
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Peut-être que le BLMA mériterait le trophée peu enviable d’équipe la plus malchanceuse de Ligue Féminine -et même au-delà- tant son avant-saison a été perturbé. A un moment donné, seuls Romane Bernies, Diandra Tchatchouang et la pigiste tchèque pour quelques semaines Alena Hanusova étaient d’aplomb du côté des professionnelles. Les Héraultais ont été touchées en masse par le Covid 19 y compris leur coach Thibaut Petit obligé d’être en quarantaine chez lui.
Par ailleurs, les contre-temps ont bouleversé les plans du côté des Américaines. « Asia Durr, a fait le Covid de manière très forte, on a reporté le contrat à janvier 2021, à voir si elle sera apte à reprendre la compétition. On a décidé de la remplacer par Allisha Gray de Dallas, qui n’a pas fait les deux derniers matches de WNBA car elle a été blessée, mais
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Photo d’ouverture: Romane Bernies (FIBA)
