Première de son groupe en EuroCup et en Jeep Elite, l’Asvel réalise une formidable saison pour la première campagne de Zvezdan Mitrovic aux manettes. Depuis Charlotte où Tony Parker et Nicolas Batum observent l’évolution des choses, le plan se déroule pour le moment sans accrocs.
C’est le discours que nous a tenu Nico Batum concernant le projet de l’Asvel. Il s’est agi l’été passé de trouver le parfait meneur européen pour encadrer les jeunes Français du crû. Et on peut dire que c’est mission accomplie !
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« J’étais fan de la French Team de Pau Orthez «
« Cette saison se passe bien. On a vraiment repris les choses en mains cet été avec Tony. On a vraiment voulu se focaliser sur un effectif qui ait une forte base française et un meneur européen. C’était notre projet, notre objectif. A vrai dire, moi, je voulais déjà changer ça la saison dernière mais ça ne s’était pas fait. »
Pour Batum, le modèle a été la French Team de Pau Orthez, avec Rigaudeau, les frères Gadou ou encore Fabien Dubos et Freddy Fauthoux. Il fallait donc trouver le Dragan Lukovski de l’Asvel, et c’est Mantas Kalnietis qui a obtenu le rôle.
« Cet été, notre priorité était de prendre un meneur européen capable de gérer l’équipe. Ça n’avait pas marché l’été dernier mais cette année, on a eu l’option Kalnietis et on a sauté dessus. On a failli trouver un accord avec Martin Hermannson aussi. Notre cible était un meneur européen capable de changer les choses. Moi, j’étais fan de la French Team de Pau Orthez quand j’étais jeune. Et c’était Dragan Lukovski qui était le meneur de cette équipe. Moi, j’ai dit à Tony : il faut qu’on fasse la même chose. Ils avaient dominé avec un meneur à l’européenne. Après, on n’avait pas pensé que Théo allait faire ça aussi [rires]. »
« Dès qu’un joueur français peut jouer, il faut le mettre sur le terrain »
De fait, Théo Maledon vient bousculer un tantinet les plans des deux Hornets. Mais c’est un changement dans le bon sens, avec un nouveau talent qui se révèle. Là aussi, c’était une volonté affirmée de la nouvelle présidence.
« C’est un truc qu’on voulait faire aussi, ça me tient à coeur, à Tony aussi. Et on s’est mis d’accord avec le coach : dès qu’un joueur français peut jouer, il faut le mettre sur le terrain. Moi, c’est ce que j’ai vécu à l’époque, c’est ce que Tony a vécu à l’époque. Donc, nous on veut transmettre ça. C’est pour ça aussi qu’on a repris l’Asvel, pour redonner leur chance aux jeunes Français. On le voit en Coupe d’Europe, le coach est vraiment dans le projet. Tous les trois, on discute beaucoup et ça se passe bien. »
Très impliqué au quotidien, Nicolas Batum semble prendre plus de plaisir avec sa casquette de dirigeant de Jeep Elite que de joueur NBA ces temps-ci. Mais à voir les résultats et la dynamique de l’Asvel, on peut le comprendre…
Propos recueillis à Portland
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« J’étais fan de la French Team de Pau Orthez «
« Cette saison se passe bien. On a vraiment repris les choses en mains cet été avec Tony. On a vraiment voulu se focaliser sur un effectif qui ait une forte base française et un meneur européen. C’était notre proje
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