Interview Nicolas De Jong (Saragosse) : « L’attente en valait finalement la peine »

Meilleur marqueur français de Pro A la saison passée, Nicolas De Jong ne s’est vu offrir aucune offre concrète de la part d’un club disputant une coupe d’Europe en France. Ce lundi, l’international néerlandais, qui avait commencé la préparation avec Vitoria, s’est engagé pour une saison avec Saragosse, en Espagne. [arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

Vous avez terminé la saison meilleur marqueur français de Pro A et pourtant vous n’aviez pas de club jusqu’à maintenant, qu’en pensez-vous ?

Je n’ai pas vraiment compris mais chaque club fait ses choix. C’est sûr que j’étais un peu déçu du fait que tous les clubs qui jouent la coupe d’Europe d’une manière ou d’une autre ne m’ont finalement pas fait d’offre concrète. Cela m’a un peu étonné, un peu déçu vu la saison que j’ai faite. Je m’étais fixé deux objectifs, soit la coupe d’Europe en France, soit découvrir un championnat étranger et au final un des deux objectifs a été rempli donc je suis motivé.

Selon vous, pourquoi aucun club français n’a voulu vous signer ?

Il y a une combinaison qui fait que personne ne plaît pas à tout le monde donc il y a forcément des clubs ou des coachs à qui je ne plais pas, ce qui est logique. Ensuite c’est simple, quand on a la possibilité de doubler les postes en joueurs étrangers on prend souvent cette option-là sachant que sur le marché il n’y a pas énormément de pivots français. Si on choisit d’en prendre un mais qu’on a peur de la blessure on risque de ne pas pouvoir le remplacer s’il se blesse. Je ne suis pas dans la tête des dirigeants ou des coachs français. J’ai été déçu de ça mais je suis passé à autre chose. Aujourd’hui je suis à Saragosse et j’en suis très content.

Comment avez-vous géré cette période ?

C’était compliqué parce qu’à la sortie de ma saison au CCRB, je pensais qu’une offre arriverait un peu plus vite que cela. Le marché européen s’ouvre, de toute façon, un peu plus tard et certains dirigeants attendent aussi que certains joueurs prennent leur décision. L’été a été un peu compliqué pour moi, même si je n’ai jamais perdu espoir de trouver chaussure à mon pied et c’est le cas ici donc l’attente en valait finalement la peine.

Auriez-vous préféré continuer en France ou partir à l’étranger cela vous convient ?

Cela me va très bien ! Comme je l’ai dit, j’avais vraiment deux objectifs avec soit une coupe d’Europe en France parce que, forcément, après avoir performé dans un club qui ne jouait pas l’Europe je pensais pouvoir passer ce palier-là, et sinon découvrir un championnat étranger. Je viens d’avoir 29 ans donc c’était un peu cette année ou jamais. Pour moi, c’est une super expérience et jouer en Espagne, qui reste le meilleur championnat d’Europe, c’est jouer le Real Madrid lors de la 3e journée donc c’est un peu comme jouer une Coupe d’Europe.

Avez-vous contacté d’autres joueurs passés par l’ACB pour savoir comment cela se passe ici ?

J’ai fait une semaine de préparation avec Vitoria et comme il y avait Rodrigue Beaubois j’ai pu discuter un peu avec lui. Mais je connaissais déjà des joueurs qui étaient passés par la Liga Endesa donc j’avais déjà eu des échos et je pense que je serai capable de performer ici.

Cette semaine de préparation avec Vitoria s’est bien passée ? Pensez-vous que ce championnat puisse vous correspondre ?

Oui ça s’est bien passé à Vitoria. Ils avaient besoin de joueurs comme leurs internationaux étaient pris donc ça m’a permis de me remettre bien en route et derrière j’ai eu l’opportunité de signer une saison complète ici à Saragosse. J’ai donc saisi cette opportunité et j’en suis très content. On verra bien de toute façon, la vérité du terrain parlera.

Ce sera donc votre première expérience en club à l’étranger, à quoi vous attendez-vous ?

Pas forcément autre chose que jouer au basket. Il ne faut pas non plus dramatiser ou compliquer la situation, ça reste du basket, j’ai eu un premier contact avec le coach, il va vouloir me dire ce qu’il attend de moi et j’essayerai de le faire à 100%, faire ce qu’il me dit et, pourquoi pas, dépasser les attentes. C’est un peu toujours ce que j’ai fait dans chaque club, étranger ou pas.

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Vous avez terminé la saison meilleur marqueur français de Pro A et pourtant vous n’aviez pas de club jusqu’à maintenant, qu’en pensez-vous ?

Je n’ai pas vraiment compris mais chaque club fait ses choix. C’est sûr que j’étais un peu déçu du fait que tous les clubs qui jouent la coupe d’Europe d’une manière ou d’une autre ne m’ont finalement pas fait d’offre concrète. Cela m’a un peu étonné, un peu déçu vu la saison que j’ai faite. Je m’étais fixé deux objectifs, soit la coupe d’Europe en France, soit découvrir un championnat étranger et au final un des deux objectifs a été rempli donc je suis motivé.

Selon vous, pourquoi aucun club français n’a voulu vous signer ?

Il y a une combinaison qui fait que personne ne plaît pas à tout le monde donc il y a forcément des clubs ou des coachs à qui je ne plais pas, ce qui est logique. Ensuite c’est simple, quand on a la possibilité de doubler les postes en joueurs étrangers on prend souvent cette option-là sachant que sur le marché il n’y a pas énormément de pivots français. Si on choisit d’en prendre un mais qu’on a peur de la blessure on risque de ne pas pouvoir le remplacer s’il se blesse. Je ne suis pas dans la tête des dirigeants ou des coachs français. J’ai été déçu de ça mais je suis passé à autre chose. Aujourd’hui je suis à Saragosse et j’en suis très content.

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Photo : FIBA