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ITW David Cozette sur le Final Four d’Euroleague : “Ça génère une ferveur dingue !”

32 ans après son premier, David Cozette s’apprête à commenter un nouveau Final Four d’Euroleague à Berlin (24-26 mai). Le journaliste de Skweek et “restaurateur à la retraite” présente les enjeux de ce carré final qui sacrera au moins un Français, ce dimanche, et raconte ses années à l’hôtel Bor.

David Cozette © Stéphane Danna / Direction de la Communication AS Monaco

Combien de Final Four avez-vous commenté ? A quand remonte le premier ?

“Je dirais une petite vingtaine, peut-être 17 ou 18. Le premier, c’était en 1992. Je venais tout juste de sortir de l’école de journalisme. J’étais à Eurosport depuis seulement quelques mois, une chaîne qui venait tout juste de se lancer en langue française car ça n’existait qu’en anglais et en allemand. J’avais commenté depuis les locaux historiques de TF1, à Cognacq-Jay, dans une toute petite cabine avec des mini-moyens. J’étais en cabine avec Hervé Dubuisson et nous avions commenté ce fameux shoot de la gagne de Sasa Djordjevic qui a sacré le Partizan Belgrade.

De quoi mettre tout de suite dans le bain. Depuis le temps que vous commentez l’Euroleague, qu’est-ce qui vous fascine dans cet événement, le Final Four ?

Au-delà du fait que c’est le summum du jeu en Europe, c’est la ferveur liée à la formule. Il faut voir la réunion des supporters des meilleures équipes européennes sur un weekend et ces marées humaines aux couleurs des clubs, ça génère une ferveur dingue. En plus de ça, j’ai des souvenirs de matches complètement fous. Je ne l’ai pas commenté mais j’ai en tête le shoot de Micic qui crucifie l’Olympiakos en demi-finale avec l’Anadolu Efes (en 2022). Je me souviens évidemment du tir de Printezis qui permet à l’Olympiakos de battre le CSKA Moscou d’un petit floater à quatre secondes de la fin (en 2012 à Istanbul) alors même que les Russes menaient largement au début du quatrième quart-temps. Je me souviens de performances historiques encore plus lointaines comme quand Antoine Rigaudeau devient champion d’Europe avec la Virtus Bologne, quand Flo Pietrus dispute le Final Four en 2007. J’ai des flashs d’émotions incroyables.

Cette année, on va être servi niveau ferveur entre les rouges de l’Olympiakos, les verts du Pana, les jaunes et bleus de Fenerbahçe… Il ne manque que les supporters de Belgrade, du Partizan ou de l’Etoile Rouge, pour avoir les équipes qui génèrent le plus de passion en tribunes. J’ai peur pour les supporters du Real Madrid qui sont en blanc et qui risquent de se sentir un peu seuls (rires). Je suis déjà très excité rien que de savoir qu’on pourrait potentiellement avoir une finale 100 % grecque. Tout ce que ça génère de passion, c’est ce que je retiens en premier.

Quel sera le dispositif de Skweek sur le Final Four ?

Chacun des quatre matches sera commenté par une paire de commentateurs avec moi-même accompagné d’Ali Traoré et de Stephen Brun. Je serai aux commandes avec Stephen (Brun) lors de la finale. Lors de chaque rencontre, nous aurons un avant-match (30 minutes avant la finale) avec Niels Onimus en plateau et le consultant qui ne commente pas le match. Et puis nous aurons deux journalistes de terrain avec Frédéric Mazéas qui sera en zone mixte pour faire les interviews de tous les joueurs français et les autres - si on arrive à les avoir - et aussi Lucie Agras qui s’occupera des réseaux sociaux. 


Au-delà des quatre matches du Final Four, Skweek diffusera également les 16 matches de l’ANGT U18, la version junior de l’Euroleague, à compter de ce jeudi matin, avec de nombreux joueurs français en lice, dont ceux de l’INSEP et sa pépite Nolan Traoré.


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