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Jean-Denys Choulet, ex-coach de Roanne : "Le pire, c’est qu’on m’a sali dans les journaux"

Dans l'émission NoA Basket sur France 3, l'ancien coach de Roanne, Jean-Denys Choulet est revenu avec amertume sur son éviction de son poste de coach à la Chorale de Roanne.

©Charlotte Geoffray

Sur le timing :

"Au sein de l'équipe, tout le monde a été surpris. C'est moi qui l'ai appris aux joueurs quand ils sont arrivés à l'entraînement. Il faut savoir que le matin même, j'étais en train de rechercher un joueur pour remplacer Kellan Grady sur demande du président, et qui me disait, "si tu trouves quelqu'un, fonce !". Ca, c’était à 11-12h et à 15h 30, on me disait que c’était terminé ". 

Sur Sekou Doumbouya :

"J’avais ramené Sekou Doumbouya et j'ai la prétention de dire qu'il était à Roanne parce que j'étais à Roanne. Son agent l'a mis à Roanne pour qu'il soit avec moi parce qu'il pensait que les choses se passeraient très bien entre nous et il avait raison. Tout de suite l'entente a été extraordinaire entre Sekou et moi. Le premier match contre Strasbourg, il fait 18 points. On tient 34 minutes et on explose dans les 6 dernières. J'avais dit après le match que je pensais qu'avec l'apport de Sekou, on allait faire de belles choses. Je pensais qu’avec les trois matchs qui arrivaient à domicile, à savoir Le Portel, Gravelines et Levallois, il y avait moyen de faire 3/3 et de se relancer. Malheureusement, je n’ai pas eu la chance ou le bonheur de pouvoir le faire puisque je n'ai pu utiliser Sekou qu'un match contre Strasbourg. On parle d'une victoire d'un point contre Le Portel, il faut surtout parler de la prestation de Sekou avec 29 points."

Sur le fait de vouloir rebondir :

"J'ai la même envie que lorsque je coachais Pape (Amagou) à l'époque. C'est ma vie, le basket. Je ne peux pas rester sans rien faire. Si on m'avait dit, "Jean-Denys, il y a deux matches à faire, Strasbourg et Le Portel, il faut que tu prennes un des deux ou les deux, et sinon, tu es viré", ça fait longtemps que je suis là-dedans, je comprend. Je suis un homme de défi, de challenge, c’est quand je suis dos au mur que je suis le plus fort. Là, j’avais l’occasion de prendre ces trois matchs et même de faire mieux que ça, et là on me coupe les pattes sans que j'ai l'occasion de faire quelque chose alors que j'ai ramené un élément déclencheur dans l'équipe. "

Sur le relationnel avec les salariés du club :

"Ce n'est pas ça qui me fait le plus de peine. C'est de dire que j'ai des problèmes avec des gens et des salariés. J'ai passé 11 ans à la Chorale de Roanne, 6 ans à Chalon, et jamais j'ai eu le moindre problème avec des salariés ! Jamais au grand jamais. Là, j'avais des difficultés à travailler avec le Directeur Général (NDLR : Bertrand Rodamel), qui est l'ancien speaker de la Chorale de Roanne et qui vendait des paquets de cigarettes au bureau de tabac et qui a été nommé Directeur Général. Ca a été compliqué pour moi car on n'est pas très staffé à la Chorale et je devais tout faire. Personne ne parle anglais à part moi. Donc les relations avec les joueurs, les agents, etc. C'était ma grande faute (d'avoir accepté de tout faire). S'il y avait conflit, effectivement, c'était avec cette personne-là puisque j'étais très exigeant et que je demandais que les choses soient faites, respectées et lorsque l'on met un règlement en place qu'il soit appliqué. Et ce n'est pas à moi de tout faire, de tout appliquer."

Sur les propos du président Emmanuel Brochot dans Le Pays Roannais :

 "Le pire, c’est qu’on m’a sali dans les journaux, on m'a sali dans ma ville. On peut me payer tout ce que l'on veut. Mon contrat, on va me le payer, il y a aucun problème, il n'y a pas de faute grave, il n'y a d'ailleurs pas de faute du tout. Le fait de dire ce qui a été dit dans les journaux, c'est juste pour moi incroyable. Je n'ai pas répondu et je ne répondrai pas. Les gens savent très bien ce qui se passe à Roanne. J'ai eu des soutiens comme jamais dans ma vie et pourtant ce n'est pas pour un titre. Je suis dans la ville, je me fais klaxonner, les gens viennent me voir."

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