La Chorale de Roanne retrouve la compétition ce samedi 9 janvier avec la réception du Mans en 8es de finale de la Coupe de France à 19 heures à la Halle Vacheresse. L’entraîneur de Roanne Jean-Denys Choulet revient sur le début de saison poussif de son équipe.
Avant la réception du Mans Sarthe Basket en Coupe de France, l’entraîneur de la Chorale de Roanne Jean-Denys Choulet s’est exprimé au micro de Chorale TV sur le niveau actuel de son équipe, actuellement 14e de Jeep Elite (2 victoires, 4 défaites).
« On fait des choses intéressantes. Mais, sans être méchant, il nous manque du talent et de l’adresse dans cette équipe. Sans talent et sans adresse en Jeep Elite, c’est compliqué. En Pro B, avec du cœur, on peut compenser beaucoup de choses. En Jeep Elite, si on est ouvert et que l’on ne sanctionne pas, c’est très compliqué. C’est ce que j’essaie de faire comprendre. Il faut impérativement qu’on sanctionne lorsque les systèmes de jeu arrivent à un joueur ouvert. On ne peut pas se permettre de rater des tirs ouverts en permanence. Ce n’est pas possible. »
Depuis le 1er janvier, certains joueurs roannais sont d’ailleurs cantonnés à devoir effectuer 500 shoots par jour. Faire l’effort pour progresser. Le double champion de France est également revenu sur la récente arrivée de Jamel Artis.
« C’est un couteau suisse qui peut jongler sur trois postes, en particulier au poste 3 et 4. C’est là où ça peut nous faire du bien. Ce match (contre le Mans) nous permet de tester Jamel. Le pauvre, on lui met 7 systèmes de jeu dans la tête à assimiler en peu de temps, sur deux positions. On a certains joueurs qui sont là depuis le début de saison et qui ne connaissent pas encore les systèmes sur une position. Il comprend assez vite. Je ne suis pas inquiet. »
Enfin, Jean-Denys Choulet a aussi glissé son ressenti sur l’incertitude liée à la fin de la saison.
« Tout est un objectif. Jouer le prochain match, c’est un objectif. Jouer la Coupe de France, c’est un objectif, on ne sait pas. On est dans une situation incroyable dans un milieu professionnel à ne pas savoir ce qu’on va faire après le 16 janvier. Comment peut-on travailler dans ces conditions ? Ce qui est important, c’est que la Chorale reste en Jeep Elite la saison prochaine. En cas de ranking, on n’est pas bien. Maintenant, j’espère qu’on finira cette saison. En tout cas, ce qui est sûr et certain, c’est que si on va jusqu’au mois de mars comme ça, des clubs vont mourir. Je ne vois pas comment on peut payer les joueurs sans rentrées financières. »