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Jeep Élite Final 4 – JDA Dijon-LDLC Asvel : une finale forcément indécise

Photo d’ouverture : Ismaël Bako et Matthew Strazel (Asvel) – Hans Vanwijn et Jaron Johnson au contre (Dijon) Les demi-finales de la phase finale de la Jeep Élite ont un peu manqué de suspense, tant Dijon et Villeurbanne se sont dépêché d’affirmer leur supériorité sur ces matchs. Ce qui n’a pas empêc

Photo d’ouverture : Ismaël Bako et Matthew Strazel (Asvel) – Hans Vanwijn et Jaron Johnson au contre (Dijon)

Les demi-finales de la phase finale de la Jeep Élite ont un peu manqué de suspense, tant Dijon et Villeurbanne se sont dépêché d’affirmer leur supériorité sur ces matchs. Ce qui n’a pas empêché d’assister à des rencontres de bonne qualité, dans l’ensemble. Et, sur ce qu’elles ont montré sur ces matchs, les deux équipes arrivent en finale dans une forme optimale, malgré les absences des uns et des autres. Il est en outre clair que les deux clubs vont afficher une grande motivation pour remporter ce titre, qui serait le premier pour Dijon, le vingtième pour l’Asvel. Quelles sont les forces en présence ? Quels paramètres peuvent faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre ?

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Les forces en présence

JDA Dijon

Pour Laurent Legname, David Holston, Axel Julien, Alexandre Chassang, cela va être la « dernière danse » dijonnaise, la dernière opportunité de remporter un titre sous ces couleurs dijonnaises qu’ils défendent depuis six saisons pour certains. La motivation est donc toute trouvée, d’autant plus qu’il s’agirait là du premier titre de champion de France de la JDA, qui va du reste disputer ce samedi sa première finale du championnat.

Comment ils se sont qualifiés

– 1er de la saison régulière (27 victoires – 7 défaites)

– Quart-de-finale : Dijon-Orléans 83-59

Match sans grand suspense pour la JDA, qui a su maîtriser les points forts orléanais et dérouler son jeu.

– Demi-finale : Dijon-Monaco 79-68

Après avoir pris la Roca Team à la gorge dès l’entame du match (29-14 après 10 minutes de jeu), Dijon s’est appliqué à contrôler le jeu et à ôter à son adversaire tout espoir de retour, bien aidé par le gros match d’Axel Julien (22 points, 3 rebonds, 2 passes, 22 d’évaluation) et d’Hans Vanwijn (16 points, 10 rebonds, 3 passes, 23 d’éval).

David Holston (Dijon)
Les lignes arrière

C’est par le duo David Holston-Axel Julien que tout commence, tant en attaque qu’en défense, pour la JDA Dijon. Créateurs, scoreurs, dynamiteurs de défense, poisons pour leurs adversaires, les deux meneurs peuvent aussi bien se relayer que jouer ensemble. À leurs côtés, Jaren Johnson et Charles Galliou se partagent les tâches défensives et les tirs de loin à l’aile alors que Robin Ducoté a pris avec bonheur le relais de Chase Simon à l’arrière, offrant de très bonnes minutes pour faire souffler les titulaires.

Les intérieurs

La paire intérieure titulaire, Hans Vanwijn-Alexandre Chassang, présente beau, capable de sanctionner au large (2/4 à trois-points en demi-finale pour Chassang) comme de ferrailler dans la raquette. Leurs suppléants, Abdoulaye Loum et Jacques Alingué, sont moins portés sur l’attaque (quelques tirs à trois-points pour Loum, quelques claquettes ou layup pour Alingué) mais ne donnent pas leur part aux chiens lorsqu’il s’agit de défendre. Abnégation, sens du collectif, rien ne manque.

Axel Julien à l’assaut du panier (Dijon)
Le staff technique

Assisté de Frédéric Wiscart-Goetz et Vincent Dumestre, Laurent Legname a bâti un collectif s’appuyant sur une philosophie défensive avérée ainsi que sur des automatismes rôdés tout au long des multiples saisons vécues avec le noyau dur de l’effectif (David Holston, Axel Julien, Alexandre Chassang, etc., qui travaillent depuis au moins trois saisons à Dijon).

Les absents

Seul l’arrière Chase Simon figure sur la liste des absents à la JDA. Et Robin Ducoté le supplée en partie.

Hans Vanwijn (Dijon)
Les +

Une défense haut de gamme

Un duo de meneurs de grand talent

Un effectif de 9 joueurs complémentaire

Les –

Le manque d’expérience des finales de championnat de France

L’état de fraîcheur des joueurs majeurs ?

LDLC Asvel

En ajoutant saison régulière de Jeep Élite, Euroleague, coupe de France et phase finale du championnat, Lyon-Villeurbanne n’est pas loin des 80 matchs dans la saison. Mais l’équipe, taillée pour lutter sur tous les fronts par la densité de son effectif, ne semble pas fléchir dans sa volonté d’atteindre ses objectifs, même si la rotation s’est réduite pour les raisons que l’on sait. Et si tout ce petit monde n’était pas assez motivé par l’idée d’ajouter un vingtième titre de champion de France au palmarès du club, il lui suffirait de se tourner vers son président, Tony Parker, et de lire la rage de vaincre dans son regard pour repartir de l’avant.

L’équipe de Lyon-Villeurbanne après le match contre Strasbourg
Comment ils se sont qualifiés

– 2e de la saison régulière (27 victoires – 7 défaites)

– Quart-de-finale : Asvel-Le Mans 97-79

Le Mans, fortement diminué (6 joueurs pro disponibles seulement), n’a guère pu offrir de résistance à un Lyon-Villeurbanne qui jouait pour la dernière fois avec Thomas Heurtel et Moustapha Fall. Mais c’est Paul Lacombe (19 points, 7 rebonds, 4 passes, 2 contres, 3 interceptions, 33 d’évaluation en 24 minutes !) qui s’est surtout mis en évidence.

– Demi-finale : Asvel-Strasbourg 83-67

Ceux qui espéraient un match équilibré jusqu’à son terme en ont été pour leurs frais. Porté par un Ismaël Bako de gala (18 points, 12 rebonds, 29 d’éval) et un Antoine Diot pétulant (16 pts, 7 passes, 18 d’éval), Villeurbanne n’a pas laissé l’ombre d’une chance à la SIG.

David Lighty en position acrobatique (Asvel)
Les lignes arrière

Dans la plupart des équipes, l’absence de Thomas Heurtel, Charles Kahudi et William Howard sur les seules lignes arrière porterait un préjudice impossible à compenser. Pour Villeurbanne, si ces absences ne sont évidemment pas anecdotiques, elles sont moins pénalisantes. Tout simplement parce que ceux qui sont là présentent un beau pedigree : Antoine Diot et Paul Lacombe sont internationaux (le second a été médaille de bronze au Mondial 2019) alors que Norris Cole est double champion NBA (avec un vrai rôle, aux alentours des 10 points par match). Ajoutez à cela un David Lighty au four et au moulin (c’est en grande partie lui qui a éteint Bonzie Colson en demi-finale) et un Matthew Strazel international U19 et parfaitement à l’aise dans son rôle, l’Asvel manque quelque peu de rotation (5 joueurs pour 3 postes), mais la qualité est là. Et les jeunes Kymany Houinsou et Elwin Ndjock peuvent donner quelques petites minutes au besoin.

Les intérieurs

Le diagnostic est le même à l’intérieur : manquent certes Moustapha Fall et Guerschon Yabusele, mais Amine Noua est tout de même international français et Ismaël Bako international belge. Le premier a prouvé en demi-finale qu’il était bien remis de sa petite blessure l’ayant écarté des quart-de-finale, alors que le second a montré, dans un registre différent de celui de Fall, qu’il pouvait prendre la place de pivot titulaire. Et les deux peuvent être suppléés par un Kevarrius Hayes qui monte en puissance ces derniers temps, se montrant même capable de marquer à trois-points (1/2 dans l’exercice contre Le Mans). Cela dit, il faudra faire attention aux fautes, il n’y a guère de solution de rechange dans l’effectif…

Kevarrius Hayes et Ismaël Bako dans la raquette strasbourgeoise
Le staff technique

Si beaucoup s’interrogeaient en début de saison sur la pertinence du duo TJ Parker-Freddy Fauthoux à la tête du staff technique villeurbannais, les prestations de l’équipe ces dernières semaines (ainsi qu’à l’époque où elle jouait l’Euroleague) doit leur apporter la réponse : ça fonctionne. Lorsque l’équipe veut bien se donner la peine de jouer (son point faible par périodes, mais on n’imagine pas que quelqu’un manque de motivation ce samedi !), elle propose un jeu collectif très bien huilé, rapide, précis. Et une intensité défensive qui pose de gros problèmes à ses adversaires. En outre, ce staff technique a montré qu’il savait rapidement s’adapter à ce que proposaient ses opposants.

Les absents

Oui, il manque pas mal de joueurs à l’Asvel (Thomas Heurtel, Moustapha Fall, Guerschon Yabusele, Charles Kahudi, William Howard), mais ce serait faire injure à ceux qui sont là de passer son temps à le ressasser. Du reste, ceux qui sont là profitent du temps de jeu qui leur est offert pour démontrer ce qu’ils valent, avec très probablement un supplément de motivation.

Les +

Une capacité à hisser très haut l’intensité défensive

De gros talents individuels dans un collectif léché

L’expérience des grands rendez-vous

Les –

Un banc plutôt court

Une saison longue, certains joueurs ont plus de 70 matchs dans les jambes

Une certaine inconstance dans les prestations

En saison régulière

Aller : Dijon-Asvel 81-74

Retour : Asvel-Dijon 76-84

À l’aller comme au retour, le duo David-Holston/Axel Julien a fait d’énormes misères à Villeurbanne, bien aidé par Hans Vanwijn ou Alexandre Chassang. En revanche, en finale de la coupe de France, l’Asvel avait fait exploser Dijon 77-61, limité à 34 % aux tirs.

Notre pronostic : JDA Dijon 48 % – LDLC Asvel 52 %

Une nouvelle fois, la rédaction de Basket Europe est partagée dans ses pronostics, mais la majorité penche, de peu, pour Villeurbanne. Certes, l’équipe se présente dans une formation réduite à 8 joueurs mais ils sont rompus aux joutes de l’Euroleague et, de surcroît, devraient arriver un peu plus frais que les Dijonnais sur le terrain : aucun n’a joué plus de 29 minutes en demi-finale (Norris Cole) alors que Hans Vanwijn (31 mn), Axel Julien (33 mn) et, surtout, David Holston (37 mn) ont dépassé les 30 minutes. L’état de fraîcheur des uns et des autres pourrait ainsi entrer en ligne de compte. Tout comme la capacité des coachs à s’adapter à ce que proposera l’équipe adverse. En tout cas, tout le monde espère un beau match !

Télévision

JDA Dijon-LDLC Asvel : samedi 26 à 13 heures 30

Crédit toutes photos : LNB / IS / Hervé Bellanger

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Les forces en présence

JDA Dijon

Pour Laurent Legname, David Holston, Axel Julien, Alexandre Chassang, cela va être la « dernière danse » dijonnaise, la dernière opportunité de remporter un titre sous ces couleurs dijonnaises qu’ils défendent depuis six saisons pour certains. La motivation est donc toute trouvée, d’autant plus qu’il s’agirait là du premier titre de champion de France de la JDA, qui va du reste disputer ce samedi sa première finale du championnat.

Comment ils se sont qualifiés

– 1er de la saison régulière (27 victoires – 7 défaites)

– Quart-de-finale : Dijon-Orléans 83-59

Match sans grand suspense pour la JDA, qui a su maîtriser les points forts orléanais et dérouler son jeu.

– Demi-finale : Dijon-Monaco 79-68

Après avoir pris la Roca Team à la gorge dès l’entame du match (29-14 après 10 minutes de jeu), Dijon s’est appliqué à contrôler le jeu et à ôter à son adversaire tout espoir de retour, bien aidé par le gros match d’Axel Julien (22 points, 3 rebonds, 2 passes, 22 d’évaluation) et d’Hans Vanwijn (16 points, 10 rebonds, 3 passes, 23 d’éval).

David Holston (Dijon)
Les lignes arrière

C’est par le duo David Holston-Axel Julien que tout commence, tant en attaque qu’en défense, pour la JDA Dijon. Créateurs, scoreurs, dynamiteurs de défense, poisons pour leurs adversaires, les deux meneurs

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