Le basket 3x3 et le breaking partageront le même site, la Place de la Concorde, lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, avec la même Sport Manager, Clarisse Costaz, une ancienne joueuse de Ligue Féminine.
Clarisse Costaz, 37 ans, a collectionné les médailles en équipe de France jeunes, joué pour Calais, Saint-Amand, Mondeville et Challes, et même connu 4 sélections en équipe de France A. Après sa carrière de joueuse, elle a été étudiante à Sciences Po, passé huit mois en Australie, où elle a travaillé pour le comité d'organisation des Jeux du Commonwealth 2018 comme responsable du protocole. Mais elle avait mis le pied à l’étrier de Paris 2024 dès la phase de candidature. Aux JO de Tokyo 2020, elle a accompagné les responsables sportifs du basket 3×3, du BMX freestyle et du skateboard dans leur travail quotidien et pour ceux de Paris 2024, elle est donc Sport Manager pour le 3x3 et le breaking, une nouvelle discipline olympique. Son objectif numéro 1 ?
« L'équilibre entre le basket 3×3 et le breaking, explique t-elle à Francs Jeux. Ce sont deux sports différents issus de deux fédérations internationales très différentes. Mais ils ont beaucoup en commun : la présence de la musique, la rapidité, l'enchaînement des épreuves et des matchs… Ma priorité est de créer une cohésion entre les deux, tout en respectant les spécificités de chacun. Pour nous, ils constituent un tout, pas seulement parce qu'ils seront joués sur le même site. Tout est pensé pour les combiner, notamment pour le travail de l'équipe, et l'expérience des athlètes et des spectateurs. »
A propos du site prestigieux, elle explique :
« Deux sports mais un même site : la Place de la Concorde. Un lieu incroyable, emblématique, déjà utilisé pour des événements éphémères, dont la dernière étape du Tour de France cycliste. Nous partagerons la place avec le skate et le BMX freestyle. La place est très protégée, ce qui est normal. Notre défi est de trouver le juste équilibre entre patrimoine, urbanité et exigences des fédérations internationales. Comment sublimer la place ? Comment aménager les infrastructures et les tribunes, avec la même capacité d'un peu plus de 5 000 spectateurs, tout en respectant le lieu et son histoire ? Nous devons trouver des réponses en pensant à la musique, à l'activation et à l'expérience des athlètes et du public. Le succès se mesurera avant tout à l'expérience des athlètes. Aux Jeux olympiques, cela reste la chose la plus importante. Il va falloir les mettre dans les meilleures conditions possibles pour performer. Après, il sera décisif de respecter l'ADN de ces deux sports, en essayant de rapprocher au maximum le public des athlètes et de l'aire de jeu. Les spectateurs doivent également vivre une compétition unique. Pour cela, la musique jouera un rôle décisif. Il servira de fil rouge. »