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Kevin Séraphin : « Je pense que toute l’équipe a pris conscience qu’il fallait se réveiller »

Nouveau joueur du FC Barcelone, Kevin Séraphin a retrouvé le maillot bleu cet été après l’avoir quitté après les Jeux Olympiques en 2012. Arrivé à Istanbul avec l’Equipe de France, l’ancien joueur des Washington Wizards a évoqué le huitième de finale qui attend l’équipe de France ce samedi après-mid

Nouveau joueur du FC Barcelone, Kevin Séraphin a retrouvé le maillot bleu cet été après l’avoir quitté après les Jeux Olympiques en 2012. Arrivé à Istanbul avec l’Equipe de France, l’ancien joueur des Washington Wizards a évoqué le huitième de finale qui attend l’équipe de France ce samedi après-midi.

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Avez-vous basculé dans un esprit « win or die » ?

Oui, c’est un peu ça mais il n’y a pas que nous. Maintenant toutes les équipes sont en mode survie. Si tu perds tu sors donc je pense que tout le monde est rentré dans ce mode. On ne doit surtout pas perdre mais ce qui va faire qu’on va survivre c’est la défense, on est en train de se reconcentrer dessus, on a fait une séance vidéo d’une heure sur ça.

Des vidéos par rapport à vos précédents matchs ?

Oui, celui contre la Slovénie. Ce n’est pas pour pointer quelqu’un du doigt ou quoi, c’est plus pour remettre les choses dans l’ordre, revoir ce qu’on n’a pas fait bien et je pense que c’est ce qu’il faut faire.

Est-ce que le fait de faire une réunion puis une séance vidéo sur la défense c’est un ensemble qui doit vous conduire vers une réaction ?

Je pense que c’est ce qu’ils veulent provoquer que ce soit le staff et le capitaine, ils veulent provoquer une réaction. Une réaction pas seulement individuelle mais collective pour que tout le monde réagisse parce qu’on est arrivés jusque-là mais il n’y a rien de garanti. A partir de maintenant je pense qu’il faut qu’on soit tous concentrés. Il faut que tout le monde se mobilise en défense et après on attaque, on sait qu’on est talentueux. On a parmi les meilleurs arrières d’Europe, à l’intérieur aussi donc il faut qu’on soit capable de se reconcentrer et de se mettre en mode défensif pour ensuite enchaîner.

La menace contre l’Allemagne c’est Schroder, vous l’avez joué en prépa, on imagine que les rotations défensives, surtout à l’intérieur, vont être importantes.

Très importantes ! On sait que c’est un joueur qui est très fort en un contre un donc on veut essayer, à chaque fois qu’on peut, de le faire jouer sur deux voire trois personnes. A chaque fois qu’il entrera dans la raquette il ne faudra pas qu’il se retrouve tout seul. Nous, les intérieurs, on va avoir un vrai rôle à jouer là-dessus et ça va être très important. Les extérieurs devront tenir le un contre un et nous on sera là dans les aides.

Vous faisiez partie de l’aventure en Lituanie en 2011, le contexte est un peu différent parce que vous aviez réussi votre première phase, et l’Equipe de France a tendance à être très bonne après un mauvais match, est-ce qu’on peut s’attendre à ça ?

Chaque équipe est différente, l’équipe est complètement différente par rapport à celle de 2011. Je pense qu’il y a une prise de conscience qui a été faite, je pense que toute l’équipe a pris conscience qu’il fallait se réveiller et qu’il faut jouer demain. A partir de ce moment-là, je ne m’inquiète pas. On a une équipe très talentueuse, on n’a rien à envier à personne et je pense que si mentalement on se met tout de suite dans le match et qu’on se dit que la défense c’est ce qui va nous faire gagner, je pense qu’on peut aller loin. Par contre si on reste dans cette mentalité de vouloir marqueur et limite juste vouloir marquer plus que notre adversaire sans forcément les arrêter, je pense qu’à un certain moment on va se retrouver face à un mur.

La défense justement, vous qui avez fait des bons passages lors des précédents matchs, c’est justement ça cette prise de conscience individuelle que chacun doit avoir pour qu’ensuite vous puissiez défendre collectivement ?

C’est sûr. Il y a encore beaucoup de choses sur lesquelles je peux m’améliorer. Là je sors de la séance vidéo et je peux vous dire que je ne suis pas très content de moi. Je me dis que j’aurais encore pu faire mieux en défense et surtout la vidéo ça ne ment pas, tu vois clairement les actions. J’espère que tout le monde aura un peu la même réaction que moi et va se dire qu’on peut tous faire mieux et que c’est collectivement que ça va passer contre l’Allemagne.

Qu’avez-vous remarqué en particulier sur les vidéos, la réactivité sur les picks ?

Forcément. Il y a des fois on le fait et des fois on le fait pas. Il y aussi sur les aides. Il y a beaucoup de choses qu’on a vues mais on garde ça pour nous, mais c’est vrai qu’il y a beaucoup de choses qu’on a remarquées et on doit être plus consistants sur 40 minutes.

Pour vous qui n’avez pas joué du basket international depuis longtemps, est-ce que ça a été difficile de vous y remettre ?

Oui au début. Ce ne sont pas les mêmes aides, ce ne sont pas les mêmes espaces, ce n’est pas la même façon de jouer. C’est vrai qu’au début tu es obligé de te réadapter un petit peu, même si j’ai appris à jouer en Europe. Comme ça fait un petit moment que je ne suis pas rentré, c’est vrai quand je suis revenu il y a eu un petit temps d’adaptation. Se remettre dans le jeu, les aides ce n’est pas pareil. Tu peux rester dans la raquette et défendre donc c’est rare que tu joues vraiment un un contre un. Ce n’est pas vraiment des un contre un, tu fais du un contre deux. Les aides sont assez présentes alors qu’en NBA tu n’as que 2,9 secondes pour rester dans la raquette. C’est juste différent, il y a plus d’espace.

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Avez-vous basculé dans un esprit « win or die » ?

Oui, c’est un peu ça mais il n’y a pas que nous. Maintenant toutes les équipes sont en mode survie. Si tu perds, tu sors donc je pense que tout le monde est rentré dans ce mode. On ne doit surtout pas perdre mais ce qui va faire qu’on va survivre c’est la défense, on est en train de se reconcentrer dessus, on a fait une séance vidéo d’une heure sur ça.

Des vidéos par rapports à vos précédents matchs ?

Oui, celui contre la Slovénie. Ce n’est pas pour pointer quelqu’un du doigt ou autre, c’est plus pour remettre les choses dans l’ordre, revoir ce qu’on n’a pas fait bien et je pense que c’est ce qu’il faut faire.

Est-ce que le fait de faire une réunion puis une séance vidéo sur la défense c’est un ensemble qui doit vous conduire vers une réaction ?

Je pense que c’est ce qu’ils veulent provoquer que ce soit le staff ou le capitaine, je pense qu’ils veulent provoquer une réaction.[/arm_restrict_content]

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Photo : FIBA

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