Sur le fait que Basket Landes-Tarbes est un derby du Sud-Ouest :
"Cela ne change pas que soit Tarbes ou Charleville. Ce sont deux très belles équipes et qui sont en pleine bourre. Cela m’inspire qu’il y a une finale à jouer, tout simplement. Cela fera moins de frais de déplacement donc mes dirigeants vont être heureux par rapport à ça (rire). Et de chaudes ambiances."
Sur la performande de Tarbes face à Charleville :
"Tarbes a dix joueuses. Ils ont Miyem, Musa qui est dans le cinq (NDLR : majeure de la saison régulière de Wonderligue)… Ils ont de quoi faire ! Je n’ai pas vu le match, je ne peux donc pas expliquer les 20 ou 30 points. Je pense que Charleville a joué son meilleur basket sur la finale de Coupe de France et elles y ont laissé énormément d’énergie mentale. C’est très dur de performer, performer… On le dit pour nous, et on le dit pour tout le monde. Elles ont craqué, elles ont lâché mais leur saison est magnifique. Ce sont deux très belles équipes complètes qui jouent très bien au basket."
Sur son état d'esprit :
"Là, je suis naze ! Ah ouais, je suis claquée ! Soit je rentre dormir, soit je bois des bières. Je suis fatiguée car c’est beaucoup de pression. On n’est plus un petit donc on doit gagner maintenant et c'est un statut qui e n’est pas facile à assumer parce que la marge n’est pas si grande que ça. On peut être favori mais ce n’est pas pour cela qu’on gagne. Les favoris n'ont pas toujours gagné les années précédentes. C'est plus facile d'être outsider. Tu n’as peur de rien car si tu perds, tu ne perds rien. Ici, on essaie d’avoir plus d’exigence, de grandir tout en essayant de garder notre côté petit club. Cette limite n’est pas toujours évidente à gérer."